Restez au courant – Mai 2023

On résume pour vous toute l’actualité de l’assurance de ce mois en France.

  1. Fusions, acquisitions, cessions
  2. Produits
  3. Marché
  4. Résultats
 

Fusions, acquisitions, cessions

 

SMABTP entre au capital d’une start-up

SMABTP, spécialiste de l’assurance de biens et de responsabilité, a récemment investi dans le capital de la start-up Keepéo, qui a développé une plateforme destinée à l’accompagnement dans le secteur de la construction.

Cette plateforme facilite la conception du dossier d’ouvrages exécutés que tous les constructeurs ont dans l’obligation de remplir.

Avec cet investissement, SMABTP souhaite : « donner à l’entreprise les moyens d’accélérer son développement commercial et nous engager pour faire découvrir cette solution innovante à nos sociétaires. »

 
Nouvelle filiale pour Vyv

L’UMR rejoint officiellement le groupe Vyv et devient son assureur unique pour les activités d’épargne retraite individuelle.

Cette intégration est l’aboutissement de plusieurs étapes, notamment de l’obtention de son agrément FRPS en décembre 2022 et après le vote à l’unanimité des conseils d’administration des deux acteurs et d’Harmonie Mutuelle et MGEN.

Pour le groupe Vyv, cette adhésion permettra d’étoffer la diversité des offres de protection proposées à ses membres. De son côté, l’UMR voit cette adhésion comme une opportunité d’assurer ses services à l’égard de ses assurés en intégrant un groupe mutualiste prudent.

 
Axa acquiert la filiale espagnole de GACM

L’assureur français a racheté GACM España, filiale espagnole du Groupe des Assurances du Crédit Mutuel, via Axa Espagne.

Cette opération, dont le montant s’élève à 310 millions d’euros, devrait se finaliser dans le courant de cet été.

L’objectif d’Axa est de renforcer son positionnement sur le territoire espagnol.

 
SMABTP arrive aux Pays-Bas

SMABTP s’impose comme leader de l’assurance sur le marché de la construction en devenant actionnaire de référence de DUPI, agence de souscription spécialisée en marine et construction.

Plus particulièrement, SMABTP détient 58,56% des parts de l’agence, qui a engrangé 223,3 millions d’euros de primes intermédiées en 2022.

Avec cette alliance, SMABTP pourra mieux assurer les chantiers de construction aux Pays-Bas et apportera son expertise aux acteurs couverts par DUPI.

 
Achat de LeasePlan finalisé

Restez au courantComme annoncé en novembre dernier, Société Générale vient de finaliser l’achat de LeasePlan, géant de l’automobile néerlandais, pour un montant de 4,8 milliards d’euros.

Avec une flotte totale de 3,3 millions de véhicules, Société Générale a pour ambition d’accroitre sa flotte de 6% par an et ainsi devenir un acteur important sur le marché. Rappelons que Société Générale a cédé à Crédit Agricole des actifs d’environ 500 millions d’euros.

ALD, la filiale de Société Générale par laquelle cet achat s’opère, acquiert un nouveau statut de compagnie financière holding, et sera dorénavant sous l’autorité de la BCE.

 

Produits

Certiloc, le nouveau service de Sada Assurances

Sada Assurances, filiale de l’assureur allemand DEVK et spécialiste des professionnels de l’immobilier, lance Certiloc à destination de ses courtiers et administrateurs de biens.

Plus précisément, ce nouveau service permet de délivrer un agrément de solvabilité afin de vérifier la validité des dépôts de dossier pour les courtiers et administrateurs de biens.

Selon le président, cela permettra « d’accélérer l’entrée dans les lieux d’un locataire et de rassurer les propriétaires non occupants, en garantissant la perception du montant de leurs loyers en cas d’impayés. »

 
Dépendance : Tutélaire lance une nouvelle offre

Dans la suite de la proposition de loi incitant les français à souscrire à une assurance dépendance, Tutélaire lance « Sâge autonomie », accessible à tous.

Distribué via deux partenariats avec la MSP et la Mutuelle complémentaire d’Alsace, ce nouveau produit couvre la dépendance partielle et est fixé sur les critères d’évaluation de l’Allocation personnalisée d’autonomie. En outre, le capital forfaitaire est de 1500€ en Gir 4 et une rente mensuelle en GIR 3.

Côté tarification, la mutuelle estime un ratio sinistres à primes entre 80 et 90% mais se réserve le droit d’augmenter ses tarifs.

 
« Eres La Vie »

La compagnie Eres spécialisée en épargne salariale, retraite et actionnariat salarié, lance « Eres La Vie », son premier produit d’assurance vie.

Disponible via les CGP et les courtiers, ce nouveau produit propose 400 supports, dont 40 en immobilier et 11 fonds de capital investissement. De plus, un tiers des supports sont labélisés ISR, Greenfin ou Finansol.

Spirica, la filiale d’assurance vie du Crédit Agricole, assure ce nouveau produit sur le marché de l’assurance vie.

 

Lyanne lance deux nouveaux services

L’assurtech Lyanne, spécialisée dans le diagnostic de contrats d’assurance, lance deux nouveaux services afin d’aider les compagnies d’assurance à gérer les réclamations de leurs clients et les recours.

L’atout du service est de fournir une réponse en maximum 30 jours aux assurés, ce qui permettrait aux assureurs de respecter le délais des 60 jours pour la réclamation. Concernant les recours, les indemnités, habituellement abandonnées, pourront être récupérées par les assureurs.

 

Digitalisation des constats de dégâts des eaux

L’assurtech Watio propose une nouvelle solution destinée à la digitalisation du constat de dégâts des eaux. Avec cette solution, remplir le constat se fera plus rapidement : en 5 minutes au lieu de 30 habituellement. L’assuré sera accompagné à chaque étape jusqu’à la signature et le constat sera directement envoyé à la compagnie d’assurance.

Selon le fondateur, cette solution permettrait d’aider à la fois les assurés et les assureurs, notamment car les dégâts des eaux représentent le sinistre le plus fréquent pour l’assurance habitation.

Sa première version est actuellement testée chez Allianz, Axa, la Macif et Covéa.

 

Lancement de la propre plateforme de pièces de réemploi pour la Maif

La Maif lance son propre réseau de mise en relation entre recycleurs, réparateurs et experts pour inciter à l’utilisation de pièces de réemploi dans les réparations auto, l’objectif étant de favoriser l’économie circulaire et bénéficier d’un réseau efficace et opérationnel pour répondre à la demande. Pour faciliter cette mise en relation entre les différents acteurs, La Maif a lancé sa propre plateforme : un « hub » de la pièce de réemploi pour faciliter la commande et le sourcing au sein des recycleurs.

Actuellement en cours de déploiement sur l’ensemble du réseau de réparateurs et experts avec lesquels travaille la Maif, ce dispositif compte déjà 1500 réparateurs sur 3000 qui en sont équipés.

 

Marché

Nouveau réseau d’agents spécialisés en assurance vie

Selon plusieurs sources, la filiale française de l’assureur allemand Allianz envisage de créer un réseau d’agents spécialisés en assurance vie pour augmenter sa compétitivité. L’objectif à terme est de rassembler 250 agents d’ici 5 ans.

Ces agents seront concentrés sur des villes qui ne sont pas soumises à des accords avec d’autres agents Allianz. Cette pratique est similaire à celle de ses concurrents comme Axa et ses agents A2P. Cependant, selon Mag3, ces nouveaux agents devraient faire partie du seul réseau rassemblant 1800 agents.

 
Lancement de la Fondation Covéa

Restez au courantMi-mai, Covéa a lancé sa première fondation d’entreprise : la Fondation Covéa. Sa présidence sera assurée par Laurent Tollié, DG délégué.

Avec un budget annuel de 4 millions d’euros, Covéa souhaite défendre trois causes importantes, à savoir le droit des femmes, l’inclusion sociale et les savoirs relatifs à cette inclusion. Les collaborateurs du groupe mutualiste participeront activement aux activités de cette fondation, notamment via des missions de mentorat.

 
 
Fin de conflit entre Crédit Mutuel et Arkéa

Début mai, Crédit Mutuel, Arkéa et les 18 fédérations membres du groupe ont mis fin à un conflit de plus de 10 ans avec la conclusion d’un accord : l’autonomie des fédérations membres tout en préservant la cohésion du groupe Crédit Mutuel.

Pour assurer les intérêts des fédérations, cet accord annonce la nomination d’un vice-président délégué, à savoir le président d’Arkéa Julien Carmona, ainsi que la mise en place d’un droit véto pour ces dernières afin de sécuriser l’emploi et un « guide de bonnes pratiques commerciales ».

 
La CSDDD dans un débat européen

Début mai, les députés européens ont voté le projet de directive concernant le devoir de vigilance des entreprises en matière de développement durable, impactant les compagnies d’assurance. En effet, les assureurs pourraient être responsables des violations des droits humains et des normes environnementales de leurs clients. Cependant, certains établissements financiers, tels que les fonds de pension et fonds d’investissements alternatifs sont uniquement soumis à un contrôle de leurs clients.

Cette décision a fait l’objet d’un débat entre le Parlement européen et le Conseil européen.

 
La loi industrie verte inquiète les assureurs

Décarboner le marché financier en réorientant 2 000 milliards d’euros d’encours de l’assurance vie et épargne-retraite vers des investissements non cotés fait réagir France Assureurs et l’Association des assureurs mutualistes, qui craignent un impact sur les différentes offres sur le marché.

En effet, le gouvernement souhaiterait définir des « profils d’allocation » qui comprendraient un montant minimum d’unités de compte investis des actifs non cotés. Le directeur général de France Assureurs privilégie d’autres pistes, notamment la gestion sous mandat.

De plus, les épargnants n’auront pas la liberté de retirer leurs avoirs pour les actifs non cotés, « à faible liquidité », ce qui entraine un risque pour les assureurs.

La rentabilité moins efficace de ces actifs inquiète également les investisseurs.

 
Vilavi dans le viseur d’Allianz France

Le groupe de courtage Vilavi, ex-Assu 2000, pourrait potentiellement être racheté par Allianz France. En effet, ce dernier serait en discussion à cet effet, selon « La Lettre de l’Expansion », et pourrait faire une offre dans quelques semaines.

Allianz France est accompagné par Deloitte et le cabinet d’avocats August Debouzy pour cet éventuel rachat, dont le prix serait estimé entre 300 et 350 millions. Cependant, cela pourrait entrainer des tensions entre Allianz et ses agents généraux, ainsi qu’avec les assureurs partenaires du groupe de courtage.

D’autres acteurs du marché seraient également intéressés par cette vente.

 
Des mutuelles en route pour Matignon

Les services du Premier ministre s’apprêteraient à lancer leur appel d’offres dans le cadre de la réforme de la protection sociale complémentaire des fonctionnaires. Les services du Premier ministre devraient donner le coup d’envoi des premiers appels d’offres puis le ministère de l’Intérieur devrait suivre. En plus de la réforme de la protection sociale complémentaire des fonctionnaires, cet appel d’offre prévoit aussi l’instauration d’une couverture santé au 1er janvier 2024, qui devrait concerner plus de 4000 agents actifs répartis dans la centaine de services qui assistent la Première ministre.

Trois mutuelles seraient en piste pour candidater, dont Intériale qui est spécialisée dans la couverture des agents du ministère de l’Intérieur, aux côtés d’Axa récemment partenaire ; Mgéfi, mutuelle référencée au ministère de l’Economie et des Finances et enfin la MGEN, qui d’après son directeur général, Fabrice Heyriès, indique : « La procédure d’appel d’offres va peser sur les niveaux de frais et nous sommes les seuls à disposer d’un outil industriel en capacité de traiter de grosses séries. »

 
Generali : Des oppositions mais des comptes agrées

Francesco Gaetano Caltagirone, le troisième actionnaire de Generali n’a pas approuvé ses comptes lors de l’assemblée générale du groupe d’assurance italien tenue le 28 avril. Malgré des précédents conflits lors de l’assemblée générale en 2022, la dernière en date, moins agitée, a conduit à l’approbation des états financiers du groupe Generali, de son dividende de 1,16 euro par action, versé à partir du 22 mai 2023, ainsi que de son plan d’actionnariat pour les employés du groupe.

La politique de rémunération a mené à deux résolutions votées durant cette assemblée générale – divisée en deux parties, d’après l’agence Dow Jones : « 70% des votes en faveur de la rémunération est un très bon résultat, signe que le marché continue d’apprécier les mesures prises par la direction. Une participation de 63,22 % du capital est un résultat très intéressant, pour une assemblée qui n’a pas décidé du renouvellement du conseil d’administration ».

 
Vers un investissement responsable

Depuis l’an dernier, la loi Energie Climat impose à chaque assureur de détailler son approche de l’investissement responsable dans un rapport, ils permettent d’accéder à une quantité immense d’informations où les assureurs exposent la stratégie qu’ils mettent en place pour mieux intégrer les enjeux extra-financiers dans leur politique d’investissement. Selon le cabinet Addactis, 86 % des dossiers étudiés mentionnent par exemple l’exclusion du charbon, contre 41 % pour les énergies fossiles non conventionnelles et 36 % pour la violation des droits humains, signe d’un niveau de maturité bien différent d’un sujet à un autre.

La mesure de l’impact des investissements sur la biodiversité ne sera obligatoire qu’à partir de cette année mais déjà 59 % des assureurs ont commencé à y travailler dès l’an dernier. Aussi les acteurs devront compléter leur rapport avec 14 indicateurs récemment rendus obligatoires, comme les émissions de CO2, le rejet de déchets dangereux ou encore l’amplitude des écarts salariaux qui les challengera à calculer les « principales incidences négatives » (PAI) de leurs investissements sur l’environnement et la société.

 
Plus de 3.000 communes en arrêté Cat Nat

Après l’épisode de sècheresse de l’année 2022, un premier arrêté de catastrophe naturelle vient d’être publié et plus de 3 000 communes françaises sont concernées. Le coût engendré par la sécheresse est estimé à 2.9 Mds d’euros pour l’année 2022 soit un pic historique d’après France Assureurs.

Un premier arrêté de catastrophe naturelle relatif aux phénomènes de retrait-gonflement des sols argileux en 2022 a aussi été publié récemment et près de 3 470 communes ont été touchées par des mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols durant l’exercice. D’après la carte interactive conçue par le cabinet d’expertise Eurexo, le Sud-Ouest, la zone à cheval entre le Sud de la Nouvelle-Aquitaine et le Nord des Pays de la Loire mais aussi la grande moitié Est du pays qui a été impactée avec une large bande allant de la région Paca jusqu’au Hauts-de-France ont été impactés par le phénomène de RGA.

 
Validation des comptes d’Axa mais déception de Reclaim Finance

L’ensemble des résolutions de l’assemblée générale a été adopté par au moins 94 % des votes en 2023, dont notamment l’approbation des comptes et la fixation du dividende à 1.70 euro par action. Un nouveau plan climat est bientôt officialisé, Reclaim Finance, organisation ayant pour objectif de mettre la finance au service de la justice sociale et climatique, est notamment intervenue par le biais de son porte-parole John Beard, durant l’assemblée générale pour alerter sur les impacts humains et environnementaux de futurs terminaux d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) au Texas dont il est originaire.

La réponse du groupe a déçu cette organisation qui estime « qu’Axa et ses pairs devraient immédiatement cesser de soutenir le développement de projets de GNL et, plus généralement, d’énergies fossiles ». Le groupe Axa a annoncé en octobre 2021, qu’il «  renforce ses exclusions existantes vis-à-vis des secteurs du pétrole et du gaz, avec un accent particulier sur les activités non-conventionnelles et les nouvelles explorations ».

Résultats

 
Résultats premier trimestre BPCE

Le premier trimestre de cette année s’est avéré compliqué pour le groupe bancaire mutualiste. En effet, son produit net bancaire (PNB) a diminué de 5 % en un an, s’affichant à 5,8 milliards d’euros. Son résultat net part du groupe a aussi baissé de 29 % et est affiché à 533 millions d’euros. Selon le groupe, ces chiffres sont les résultats des effets liés à l’épargne réglementée, dont le groupe détient près de 30% des parts de marché.

Cependant, le président du groupe affirme « la solidité des comptes de BPCE », dont les fonds propres sont affichés à 70 milliards d’euros.

 
L’année 2022 pour les bancassureurs

L’Argus a récemment publié son classement bancassurance 2023.

L’an dernier, l’assurance vie n’a pas réellement progressé, impactée par la remontée des taux et les mauvaises performances de marché. Cependant, cette dernière a tout de même eu un résultat positif sur le chiffre d’affaires des assurances du Crédit Mutuel (+10,1%) et de Prépar Vie (+18,7%).

L’activité dommages a été relativement dynamique. L’ensemble des chiffres d’affaires pour cette activité a progressé. Le classement reste identique à celui de 2021, avec dans le top 3 : BPCE Assurances (3), GACM (2) et Crédit Agricole Assurances en première position.

 
L’assurance vie continue de faire grise mine face au Livret A

Le livret d’épargne règlementée et le livret de développement durable et solidaire ont regroupé plus de 25 milliards d’euros de collecte nette, soit 10 fois plus que l’assurance vie qui a amassé 2.6 milliards d’euros. Tous produits confondus, les assureurs subissent les retraits de capitaux sur les fonds en euros.

En 2022, les assureurs ont servi un rendement en hausse pour la première fois depuis trente ans tandis que les plans d’épargne retraite ont affiché une collecte nette mensuelle de 463 millions d’euros. Les détenteurs d’assurance-vie ont retiré des fonds pour financer la vie courante, l’achat immobilier et faire face à l’inflation. En outre, la hausse des décès a également contribué aux sorties de capitaux.

 
Résultats 2022 Alan

En 2022 le néo-assureur, a terminé l’année avec une augmentation de 82 % du chiffre d’affaires et un résultat technique déficitaire mais en amélioration face à 2021 qui était de 51.8 contre 15.2 millions d’euros en 2022. Cette amélioration est certainement dû au fruit de la politique de rétablissement de l’équilibre technique du portefeuille français.

Les pertes, elles, se sont creusées passant de 60.5 à 72.4 millions d’euros entre 2021 et 2022, indicateur assumé par le néo-assureur au titre de son développement qui est mis en parallèle de la croissance des primes acquises assurantielles en progression de 82 % en 2022. Les pertes résultent de la progression des dépenses liées au développement du groupe, comme la masse salariale ou encore des coûts de développement informatiques. Cela étant à fin 2022, le nombre d’assurés a augmenté de près de 50 % et son ratio de solvabilité est de 383%.

 
Résultats 2022 Médicis

La mutuelle de retraite professionnelle supplémentaire (MRPS) Médicis, affiliée à la Sgam Malakoff Humanis a publié ses résultats et termine l’année 2022 en berne. Ses cotisations s’élèvent à 44.7 M€ en 2022 contre 45.7 en 2021 et son résultat d’exploitation est de 1.2 M en 2022, soit une baisse de 0.6 M€ en suivant la même tendance entre 2021 et 2022.

Marqué par une hausse des taux d’intérêt et la baisse du marché des actions en 2022, le portefeuille des placements de La mutuelle de retraite professionnelle supplémentaire Médicis a généré une perte de 301.9 M€ qui s’explique par une contribution négative des obligations et une contribution négative du portefeuille de performance et surtout des actions cotées.

 
Résultats 2022 MACSF

Pour ses résultats de 2022, la mutuelle des professionnels de santé affiche un résultat net de 247 millions d’euros, en baisse de 6%. Cependant, ses fonds propres consolidés ont augmenté et ont atteint 3,8 milliards.

En vie, la mutuelle présente un chiffre d’affaires de 2 228 millions, en baisse de 1,4%. L’activité d’assurance vie a atteint 1 481 millions (1 537 millions en 2021).

En non-vie, l’activité a atteint 709 millions d’euros, en progression de 4,4%. Cela a notamment été porté par l’assurance dommages aux biens des particuliers et la RC professionnelle et la protection juridique.

Le ratio de solvabilité est de 288%.

 
Résultats T1 Allianz France

Concernant ses résultats du premier trimestre, Allianz France est positif.  En effet, son volume de primes a atteint 3,64 milliards d’euros, une augmentation de 0,6% par rapport à la même période en 2022, et son chiffre d’affaires a également augmenté de 177,8%, et a atteint 154 millions d’euros.

En IARD, le volume d’affaires a atteint 1,51 milliard et son bénéfice net est affiché à 151 millions, soit une augmentation de 1,4%. Le ratio combiné est de 90,7%.

En assurance de personnes, le bénéfice net a augmenté de 13,3%, atteignant les 183 millions.

 
Résultats T1 Axa France

Axa France a également publié ses résultats pour son premier trimestre de l’année. Son chiffre d’affaires a atteint 7,326 milliards d’euros, en baisse de 4% comparé au premier trimestre 2022.

Cette baisse est notamment expliquée par l’activité santé pour laquelle l’assureur a perdu deux contrats internationaux d’un montant de 500 millions d’euros. Cependant, l’assurance vie en fonds euros a progressé de 4%.

En dommages, le chiffre d’affaires a progressé de 4%, avec une croissance de 2% pour le marché des particuliers et une augmentation de 6% des primes pour les entreprises.

Au niveau groupe, le chiffre d’affaires est en hausse de 2% (31,8 milliards d’euros), porté par l’assurance dommages en progression de 6% et la hausse de 7% des primes en assurance d’entreprises.

 
Résultats T1 SCOR

Pour ce premier trimestre, Scor affiche un bénéfice net de 311 millions d’euros, en hausse comparé à la même période l’an dernier. La perte de 2022 a été recalculée à 35 millions d’euros sous la nouvelle norme comptable, alors qu’elle était annoncée à 80 millions en 2022.

La hausse du bénéfice est notamment expliquée par des conditions tarifaires favorables, ainsi que la diminution de la surmortalité et des sinistres liés à la pandémie.

Calculés en IFRS 17, ses revenus brut d’assurance ont cependant baissé de 2%, atteignant presque les 4 milliards d’euros.

 
 
Sources :

Nominations – Mai 2023

Quelles sont les nominations du mois dans le paysage de l’assurance française ? On vous récapitule le tout.

 

Charlotte Bichet d’Halluin

Charlotte Bichet d’Halluin prend la tête de Ma mobilité au sein d’Allianz France.

Diplômée d’HEC, Charlotte débute sa carrière dans le cabinet en stratégie Roland Berger, puis rejoint Generali en 2009. En 2012, Charlotte rejoint Allianz France et enchaine plusieurs fonctions dans le pôle stratégie et devient directrice générale de Protexia. En 2022 elle prend en charge l’écosystème Ma vie quotidienne puis en plus sa tête.

 

 

 

Clotilde Friedlander

Clotilde Friedlander

Clotilde Friedlander prend la direction générale de Protexia.

Diplômée d’Expertise comptable et de l’Ecole des cadres, elle débute sa carrière au sein d’Arthur Andersern dans l’audit, puis rejoint Allianz France en 2006 où elle occupera plusieurs postes, dont celui de responsable de l’organisation et études comptabilité-finance et responsable du centre solutions client retraite collective au sein du service client et enfin dernièrement la direction générale de Protexia.

 

 

 

cnam

Nommée par le Mouvement des entreprises de France (MEDEF), Cécile Peyrafort devient membre titulaire et représentante des employeurs en remplaçant ainsi Nathalie Buet.

Nathalie Buet

Nathalie Buet

Nathalie Buet, anciennement membre titulaire et représentante des employeurs, prend aujourd’hui la fonction de membre suppléante et représentante des employeurs en remplacement de Roxane Solesse.

 

 

 

 

 

Sur désignation de la Fédération nationale de la Mutualité française (FNMF), Cécile Fabron devient membre suppléante et représentante de la mutualité en remplacement de Ursule Noumbi.

 

 

 

Frédéric Traimond

Frédéric Traimond devient directeur général adjoint de Vaudoise Assurances.

Actuaire diplomé de l’ISFA, Frédéric débute sa carrière en 1998 au sein d’Axa Switzerland puis intègre le groupe Flagstone Re Suisse en 2007 en qualité de Chief Risk Officer. Il en prendra la direction générale deux ans plus tard. Il rejoindra PwC France en 2014 et sera d’abord partner, puis Directeur de la division Risk Consulting & Software pour l’Europe de l’ouest et du sud chez Willis Towers Watson. En 2018, il rejoindra Vaudoise en qualité de Chief Risk Officer.

 

 

helvetia

Fabian Rupprecht

Fabian Rupprecht prendra la Direction Général d’Helvetia.

Arrivé au sein d’Helvetia, Fabian Rupprecht prendra la Direction Générale d’Helvetia le 1er octobre 2023 et succèdera à Philipp Gmür.

Diplômé de la WHU – Otto Beisheim School of Management de Coblence en Allemagne, Fabian débute sa carrière en 1994 au sein de Colonia Konzern puis en 1998, il rejoint le groupe Axa et évolue dans divers postes allant jusqu’à être Directeur Opérationnel à Paris. En 2013, il devient Directeur Financier pour la région Méditerranée et Amérique latine puis pour les marchés émergents à partir de 2016. Il sera également nommé CEO pour la région Moyen-Orient et Afrique en 2016.

Depuis 2018, Fabian Rupprecht occupe le poste de CEO International Insurance et est membre du comité de Direction de l’assureur néerlandais NN Group.

 

 

ms amlin

Lise Lombard-Dumont

Lise Lombard-Dumont nommée Directrice Financière au sein d’MS Amlin Insurance.

Après 19 années d’expérience suite à son diplôme au sein d’HEC Paris en Finance et Management, Lise Lombard-Dumont succède à Frédéric Fischer et prend la tête de la Direction Financière de l’assureur MS Amlin.

Lise débute sa carrière en 1999 au sein de PwC en qualité d’auditrice, et rejoint Axa 5 ans plus tard où elle occupera divers postes au sein de la Direction Financière. A son retour à Paris, Lise était chargée de piloter la structure d’Axa.

 

 

 

Dan Bendavid est nommé au poste de Global Lead Innovation au sein d’Axa XL.

Diplômé de CentraleSupelec, Dan Bendavid commence sa carrière en 2000 en tant qu’associé au sein du cabinet de conseil en stratégie AT Kearney en France. Il sera nommé 6 ans plus tard comme Senior Engagement Manager chez McKinsey à Paris Il rejoint en 2010 le groupe Axa où il occupera plusieurs postes dont la définition de la stratégie numérique du groupe pour les opérations et les services. Il sera nommé Directeur Sinistres pour la région Asie en 2014 et intègrera Axa Next en 2018 en qualité de Directeur des Opérations. Dan Bendavid deviendra plus tard Directeur P&C en charge du business innovation center d’Axa Next.

 

arc europe

Willem Aal devient Directeur Général au sein d’Arc Europe.

Willem Aal succèdera à Ilaria Caputo et prendra ses fonctions le 1er juin. Diplômé de l’institut De Baak et des universités de Groningue et Rotterdam, Willem Aal commence sa carrière dans la vente et le marketing au début des années 90. En 2007 il intègre l’ANWB (automobile club néerlandais) en qualité de Directeur Commercial avant d’occuper le poste de Commissaire de Conduite. Depuis 2017, Willem Aal était le Business Director de l’ANWB où il a développé des services digitaux dédiés à la mobilité.

 

 

 

Paolo Ribotta nommé CEO de Zurich France.

Paolo Ribotta

Paolo Ribotta succède à Vinicio Cellerini, et devient CEO. Il fera également partie de la Direction Générale de la France mais aussi de la leadership team de Zurich Group. Après avoir été diplômé de la Luiss Business School, de la Harvard Kennedy School, de l’Insead et de la London Business School, Paolo commence sa carrière en 1990 à l’UAP (aujourd’hui Axa). Il occupera par la suite des postes à Zurich France entre 1997 et 2011 dont le poste de CEO. Il rejoint ensuite XL Insurance (Axa XL) en qualité de Directeur de la Distribution et des Réseaux. Il sera ensuite CEO de Generali GC&C en 2012, puis CEO de Generali Employee Benefits depuis 2019.

 

 

 

Sophie Renaudie

Sophie Renaudie est nommée Directrice Financière de la Banque Postale.

Sophie Renaudie sera la nouvelle Directrice Financière de la Banque Postale et succèdera ainsi à François Géronde à partir du 30 mai. Après un DEA modélisation et analyse quantitative, Sophie Renaudie débute sa carrière en 1995 à La Poste en qualité de Responsable Normes et Processus Epargne. Cinq ans plus tard, elle rejoint Efiposte, en tant que Réviseur puis Responsable Comptable. Elle occupera plusieurs postes au sein du groupe puis en 2016, elle sera nommée Directrice du Contrôle Financier du groupe La Poste et deviendra également, deux ans plus tard, administratrice au conseil de surveillance, membre du comité des risques, du comité des comptes et du comité stratégique et de la RSE de La Banque Postale.

 

 

Maxime Quenin-Cahn

Maxime Quenin-Cahn devient CEO d’Axa Liabilities Managers en Suisse.

Maxime Quenin-Cahn prend la tête d’Axa Liabilities Managers en Suisse. Diplômé de l’ENA et de Sciences Po et en droit de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Maxime a occupé par la suite le poste de Directeur de cabinet de Denis Duverne pour ensuite travailler 5 ans à la Direction Générale du Trésor avant de rejoindre Axa en 2018. Puis en 2019, il occupe le poste de Chef de cabinet du président du conseil d’administration. Il rejoindra par la suite la filiale suisse d’Axa Liabilities Managers en qualité de Directeur inancier. Depuis février 2023, Maxime est CEO de l’entité dédiée aux contrats en run-off d’Axa en Suisse.

 

 

 

WTW France

Florence Tondu-Mélique

Florence Tondu-Mélique nommée Directrice Générale de WTW France.

Anciennement Directrice Générale de Zurich France, Florence Tondu-Mélique a été nommée Directrice Générale et succède à Anne Pullum, en plus de sa nouvelle fonction, Florence est également Directrice des Activités de Corporate Risk & Broking. Suite à l’obtention de son diplôme au sein d’HEC Paris et de son MBA de la Harvard Business School, Florence a débuté sa carrière chez McKinsey & Company, au sein de la practice services financiers et a occupé plusieurs postes tels que Directrice Générale Opérationnelle de Hiscox pour l’Europe mais aussi divers roles de Direction Executive chez Axa Investment Managers.

 

 

 

Myriem Houfaf Khoufaf

Myriem Houfaf Khoufaf prend la tête du département indemnisation de Liberty Specialty Markets.

Spécialiste indemnisation depuis quatre ans et diplômée de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Myriem succèdera à Serge Davidoux et prendra ses fonctions le 1er octobre 2023 en qualité de Directrice Indemnisation.

 

 

 

Ludovic Andrevon

Ludovic Andrevon est nommé Président du Conseil d’Administration d’Ipeca au titre du collège des participants. 

Ludovic Andrevon, représentant de la CFE-CGC dans le collège des participants, prend, pour deux ans, la présidence d’Ipeca et succèdera ainsi à Philippe Pezet (Medef). Par la même occasion Mikaël Butterbach (Medef) est nommé vice-président au titre du collège des adhérents. Ingénieur de formation, Ludovic débute sa carrière au sein d’Airbus Helicopters. Il a endossé le mandat de Coordinateur CFE-CGC dans le groupe Airbus. Il a également été Délégué Syndical Central CFE-CGC de Airbus Helicopters. Depuis mai 2016, il préside la CFE-CGC Aéronautique Espace et Défense.

 

 

Oliver Wild

Oliver Wild renouvelé pour un nouveau mandat à la présidence de l’Amrae.

Titulaire d’une maîtrise de finances et comptabilité à l’ESIAE et d’un Master en Développement Durable de la Macquarie University de Sydney, en Australie, Oliver a aussi suivi le programme International directors programs, corporate gouvernance à l’Insead. Il commence sa carrière à Sydney en 2000 en qualité d’auditeur au sein du pôle conseil des services au développement durable et changement climatique de KPMG. Puis il rejoint Veolia en France au sein de la direction de l’audit interne en 2019.

 

 

 

Philippe Thouron

Philippe Thouron prend la présidence du GIE AG2R.

Philippe Thouron a été nommé en tant que président du GIE AG2R. Titulaire d’un brevet de maîtrise de coiffure, il a effectué toute sa carrière dans cette branche. Il devient par la suite administrateur d’AG2R La Mondiale en 2003. Il est aussi vice-président de la SGAPS AG2R La Mondiale, il a été Administrateur de l’organisme commun des institutions de rente et de prévoyance (Ocirp) et Administrateur section professionnelle d’un opérateur de compétence (OPCO). Enfin il est aussi membre de l’Union nationale des organismes complémentaires d’assurance maladie (Unocam) et dirige également une entreprise de conseil.

 

 

Christian Crétier

Christian Crétier devient vice-président du GIE AG2R.

Christian Crétier est juriste de formation. Depuis 2002, il est Secrétaire fédéral de la Fédération FGTA-Force ouvrière, Administrateur du groupe Isica, puis d’AG2R La Mondiale depuis 2003. Il est aussi président d’AG2R Agirc-Arrco et du Pôle alimentaire AG2R La Mondiale, mais aussi membre des conseils d’administration de l’association sommitale AG2R La Mondiale et d’AG2R Prévoyance.

 

 

 

Sources :

News Assurances Pro, Nominations : Allianz France promeut deux collaboratrices

L’Argus de l’Assurance, CNAM : trois nouveaux membres nommés

News Assurances Pro,Nomination : Frédéric Traimond monte en grade chez Vaudoise

L’Argus de l’Assurance, Helvetia : un nouveau directeur général

L’Argus de l’Assurance, Nouvelle directrice financière pour la Banque Postale

News Assurances Pro, Amrae : Oliver Wild reconduit à la présidence

News Assurances Pro, GIE AG2R : Nouvelle présidence paritaire

Restez au courant – Avril 2023

On résume pour vous toute l’actualité de l’assurance de ce mois en France.

  1. Fusions, acquisitions, cessions
  2. Produits
  3. Partenariats
  4. Résultats
  5. Marché
  6. Législation

 

Fusions, acquisitions, cessions

Montée au capital de l’assurtech Testamento par Macif

La mutuelle a pris une part minoritaire du capital de l’assurtech Testamento via Macif Innovation, un de ses véhicules d’investissement, lancé en 2017. Depuis 2019, l’assurtech propose des outils comme « Beneficiary », lui permettant de générer des clauses bénéficiaires adaptées lors de la souscription et aux épargnants de modifier eux-mêmes leurs clauses bénéficiaires et « Planner », qui intègre divers services B2C sur l’ensemble des aspects de la succession. L’assurtech propose également un générateur de leads qualifiés nommé « Detect » et la plateforme de diagnostic « Optimizer ».

Le groupe Macif est un partenaire historique de l’assurtech qui compte déjà plusieurs assureurs au capital, Allianz France, Malakoff Humanis et la France Mutualiste. Aésio, April, Axa ou encore Generali sont eux aussi client de l’assurtech Testamento.

 

CNP Assurances Holding : le regroupement de La Banque Postale et de CNP

La Banque Postale et CNP Assurances ont finalisé la toute dernière étape de leur rapprochement le 11 avril sous le nom de CNP Assurances Holding. Détenue à 100 % par La Banque Postale, cette entité regroupe l’ensemble des activités d’assurances du groupe CNP Assurances SA, dont le chiffre d’affaires s’élève à 36 milliards d’euros, et les quatre filiales assurantielles non vie de La Banque postale (IARD, Santé, Prévoyance et Conseil), qui ont généré 1,1 milliard d’euros de revenus en 2022.

Avec ce rapprochement, le groupe envisage de profiter du nouveau statut complet de bancassureur pour accélérer l’équipement de ses quelque 20 millions de clients en France et générer davantage de revenus. Pour mieux accompagner le parcours de vie des clients, les dirigeants souhaitent améliorer le concept de la multivente dans le réseau avec un catalogue plus large et ainsi une offre complète.

 

Korint, le nouvel arrivant en assurance dommage

Nouvelle création de Martin Gross et Jean-Baptiste Limare, créateur de Kooalys, un projet d’assurtech sur le marché de l’assurance auto et spécialement des flottes de véhicules à destination des TPE/PME ; la société Korint voit le jour en septembre 2022 et officialise un tour de table de deux millions d’euros auprès du fonds 360 Capital soutenus par plusieurs investisseurs individuels dont l’un des cofondateurs de Shift Technology, Éric Sibony, ainsi que Christophe Triquet (fondateur de MeilleureAssurance puis de Benefiz).

Korint s’articule autour d’une plateforme SaaS destinée aux assureurs et courtiers grossistes, pour déployer des produits 100% digitaux d’assurance dommages dans son ensemble. Cette dernière est conçue pour tout type d’offres IARD, simples ou plus complexes.

L’équipe de Korint

 

AG2R La Mondiale investit dans une nouvelle plateforme

Récente entrée dans le capital de la société Oontrol via son véhicule d’Investissement ALM Innovation, le groupe de protection sociale AG2R La Mondiale est lui aussi attiré par l’émergence de nouvelles sociétés spécialisées sur la maîtrise du risque cyber. Créée en 2018, la société propose des solutions de maîtrise du risque cyber à destination des PME et autres start-ups. Pour ce faire, elle a développé une plateforme en mode Saas permettant à des entreprises de développer facilement des politiques de cybersécurité, notamment via la délivrance d’un « passeport ».

 

Finalisation de l’acquisition d’Ageas France

Le mois dernier, on vous annonçait que la Carac était en négociations exclusives avec Ageas pour la vente de son entité française. C’est désormais officiel : la Carac acquiert Ageas France, qui comprend Ageas Retraite, Ageas Patrimoine et Sivaconline. Les activités vie et pension d’Ageas représentent un résultat de 6,1 millions €.

Cette acquisition permet d’accélérer le développement du groupe dans le marché CGP et aura un impact sur la solvabilité 2 d’Ageas avec une augmentation de 9% de son ratio.

La fin de la vente devrait prendre fin au troisième trimestre de 2023 et est toujours soumise à l’approbation de l’ACPR et l’autorité de la concurrence française.

 

Produits

Generali enrichit son offre en cybersécurité

Restez au courant

Un nouveau service enrichit le portefolio de l’assureur Generali, une offre cyber ; le scan technique externe d’exposition sur internet.

Generali propose à l’ensemble de ses clients Generali Protection Numérique (GPN). Ce scan passe en revue des sites et ressources visibles depuis l’extérieur tels que emails, mots de passe, points d’accès et dresse un rapport détaillant les failles potentielles de cybersécurité. Il permettra aux entreprises de recevoir chaque trimestre un rapport sur les failles de sécurité potentielles de leur système informatique en termes de cybersécurité et des conseils pour limiter les risques identifiés.

Thélem se lance dans l’assurance moto

Thélème a annoncé le lancement d’une première offre moto qui s’inscrit dans son assurance de gamme deux roues. Lorsque le seuil de 10% d’atteinte permanente à l’intégrité physique du conducteur est atteint, le contrat que l’assureur propose prévoit jusqu’à 600 000 euros de dédommagement, si le conducteur porte un gilet airbag, l’indemnisation maximale peut atteindre 1,2 million d’euros. D’autres options sont aussi disponibles pour mieux couvrir ses clients. Nouveau sur ce marché, l’assureur a conçu sa couverture en mettant l’accent sur la protection du conducteur.

 

Allianz Vie finance les infrastructures de transition énergétique en lançant une UC

Allianz France propose le support en UC « Allianz Transition énergétique », accessible en assurance vie et dans les contrats de capitalisation d’Allianz Vie en collaboration avec le gérant d’actifs Eiffel Investment Group. Ce support labélisé Greenfin et classé article 9 au sens du règlement SFDR, tend à orienter l’épargne des particuliers vers des investissements en actifs d’infrastructures de transition énergétique non cotées.

Les fonds serviront par exemple à financer des sociétés détenant des infrastructures de production d’énergie verte. Depuis son lancement 300 projets d’énergie renouvelable ont été soutenus en France et en Europe. Ce nouveau produit permettra aux clients de mobiliser leur épargne au service d’une économie plus durable.

 

Klesia prend part au développement du pouvoir d’achat des salariés des TPE et PME

Le groupe de protection sociale Klesia fait bénéficier les dirigeants et salariés des TPE et PME couverts en santé, de son offre « Mes Bons Plans Klesia Pro », qui s’ajoute à son ancienne offre « Klesia Avantages ».

Ce dispositif, aussi accessible aux seniors à la retraite couverts en santé par le groupe, est un « comité d’entreprise » mutualisé proposant des réductions pour les achats de la vie courante et de divertissement.

D’après Benjamin Laurent, directeur de l’offre chez Klesia, cette initiative a pour but de « relancer l’attractivité dans les branches telles que celles du transport, des cafés-hôtels restaurants, de l’officine… ».

 

Bpifrance s’inscrit dans le mouvement de la démocratisation du private equity pour tous

Après avoir lancé les fonds « Bpifrance Entreprises » 1 et 2, en 2020 et 2022, Bprifrance élargit sa gamme de produits d’investissements pour les particulier avec le lancement de son troisième fonds nommé « Bpifrance Entreprises Avenir 1″. Ce nouveau fonds permet d’avoir accès à une classe d’actifs généralement réservée aux investisseurs institutionnels. Le ticket d’entrée est à 1 000 euros et l’horizon de placement est plus long : 10 ans minimum.

Le nouveau produit sera distribué par Bpifrance et dans les réseaux partenaires classiques comme les banques, les assureurs et les conseillers en gestion de patrimoine. Ce fonds vise une taille cible de 50 millions d’euros et s’inscrit au mouvement de démocratisation du private equity pour tous.

 

Alan intègre les services de santé mentale et mal de dos dans ses offres

L’assurtech santé intègre le service de santé mentale Alan Mind et une solution contre le mal de dos qu’elle commercialisait auprès des entreprises jusqu’à présent à tous les assurés couverts par Alan. La solution de santé mentale pour les entreprises prévoit un plan de prévention sur-mesure sur les risques psychosociaux, l’assurtech propose d’ailleurs un programme complet de sensibilisation et de formation aux problématiques du bien-être mental au travail où les salariés bénéficient de conseils personnalisés et de consultations avec des psychologues en visio.

De plus Alan a conçu un programme contre le mal de dos sur base d’un constat: un salarié sur 2 souffre de mal de dos. Ce programme est disponible depuis son application.

Au niveau des résultats, au premier trimestre 2023, Alan annonce une croissance de 51% de ses revenus annuels récurrents à 274M d’euros. La marge atteint 9%, contre 7% fin 2022.

 

 

Partenariats

Kerialis et Alan s’associent

Le groupe de protection sociale Kerialis et l’assurtech Alan annoncent un partenariat afin de proposer une complémentaire santé à destination des études notariales.

Dans un premier temps, 8000 études notariales et leurs collaborateurs se verront proposer un nouveau contrat de complémentaire santé avec des remboursements quasi-instantanés. Les adhérents auront accès aux services santé d’Alan tel que la clinique virtuelle, le service de test d’acuité visuelle et les rappels de prévention. Pour les employeurs, Kerialis et Alan proposent des outils de gestion simples et digitaux permettant d’affilier les salariés facilement.

En 2022 Alan compte 258M d’euros de revenus annuels récurrents, une augmentation de 62% par rapport à 2021, Kerialis, lui compte 104M d’euros de primes et 58M de prestations versées.

 

Un partenariat entre AG2R La Mondiale et la MAIF

Les deux mutualistes proposent les offres de l’un et de l’autre à leur client depuis peu, nouant ainsi un partenariat de distribution croisée afin d’accélérer le développement en assurance-dommages en proposant une offre complète d’assurance à leur client pour AG2R La Mondiale et une plus grande intermédiation de la distribution des produits d’assurance pour la MAIF.

A cet effet, AG2R La Mondiale propose désormais à ses clients la gamme d’assurance auto-moto et corporelle de MAIF et MAIF propose de son côté la gamme de prévoyance professionnelle d’AG2R La Mondiale à ses clients professionnels non-salariés.

Des nouvelles offres sont à venir d’ici à la fin de l’année, l’offre d’assurance multirisque habitation de MAIF devrait être proposée aux clients d’AG2R La Mondiale, et les produits d’épargne patrimoniale de La Mondiale Partenaire seront distribués aux clients MAIF.

 
Entrée d’Ornikar en assurance auto

Ornikar lance un produit d’assurance auto à destination des jeunes conducteurs afin de rendre plus accessible leur mobilité et facilité leur émancipation.  Ornikar s’associe donc à Wakam afin de créer ses produits d’assurance jeunes conducteurs, mais aussi Guidwire et Salesforce pour ses outils de souscription et de gestion des contrats et sinistres ; Mondial Assistance pour les services d’assistance et Akur8 pour construire la tarification.

Ornikar souhaite casser les prix du marché, jugé particulièrement élevés en tous risques qui s’élèvent à 2 000 euros par ans environ, grâce à des prix réduits et un parcours digitalisé.  En complément de cette offre, Ornikar propose la possibilité de réaliser des diagnostics mécano en visio par un professionnel, deux heures de conduites avec un moniteur afin de reprendre de bonnes habitudes et une séance avec un psychologue après un accident pour reprendre confiance au volant.

 

Hiscox facilite la souscription de ses produits avec MyHiscox

Hiscox veut faciliter la souscription de ses produits d’assurance en poussant ses courtiers partenaires à utiliser sa plateforme de souscription en ligne MyHiscox. Lancée en 2017, la plateforme MyHiscox permet de faire des cotations, de souscrire des polices, de faire des avenants et de télécharger des documents.

L’assureur a constaté une augmentation de 30 % du flux de la plateforme et une hausse de 35 % des affaires nouvelles l’an dernier. En conséquence, plus de 500 courtiers ont généré leurs polices Hiscox sur cette plateforme. Hiscox propose également des conditions avantageuses aux distributeurs qui utilisent la plateforme. Hiscox travaille actuellement sur une version 2.0 de MyHiscox qui sera lancée en 2023.

 

Résultats

AG2R La Mondiale

AG2R La Mondiale a présenté ses résultats annuels pour 2022 avec un résultat net part du groupe de 221 M€, grâce à des économies de frais généraux de 70 M€ entre octobre 2021 et fin 2022 et, à la mise en œuvre du plan de redressement d’AG2R Prévoyance. C’est aujourd’hui le meilleur résultat net des groupes de protection sociale en France en 2022.

Les cotisations des activités assurantielles se sont maintenues à un niveau élevé malgré les impacts négatifs liés à des facteurs exogènes tels que la hausse de l’inflation et des taux d’intérêt.  Les fonds propres ont progressé de 6,9 Md€ en 2021 à 7 Md€ en 2022, et le ratio de solvabilité a augmenté de 2 points pour atteindre 170 %. Standard & Poor’s a confirmé la note A perspective stable du groupe en saluant son exceptionnelle liquidité.

 

BNP Paribas Cardif

Le bancassureur, BNP Paribas Cardif, a terminé l’année avec une baisse de 9% de ses revenus, en partie à cause de l’épargne étrangère. En effet, l’épargne internationale de la société a chuté de 24 % pour atteindre 9,7 milliards d’euros. Cette situation contraste avec la stabilité de la situation en France, où Cardif a terminé l’année avec une collecte brute de 13,2 milliards d’euros.

En France, les activités de protection ont rapporté 1,7 milliard d’euros porté par l’emprunteur, l’affinitaire et le dommage. Le groupe s’est développé en affinitaire avec 1.6 millions de clients soit une augmentation de 30% en un an et en IARD avec 145 000 nouveaux contrats en 2022.

Au total, le bancassureur gère 247 milliards d’euros d’actifs, soit une baisse de 13 % par rapport à l’année précédente, ce qui est le reflet de l’évolution des marchés financiers.

 

Intériale

La mutuelle Intériale a présenté ses résultats pour l’année 2022. Le résultat net après impôts de la mutuelle était de 0,7 M€ en 2022, contre 32 M€ en 2021, mais la mutuelle souligne qu’il est difficile de comparer ces chiffres du fait de l’opération exceptionnelle de fusion absorption de la LMDE en 2021. La mutuelle défend un « bilan comptable positif pour 2022 ».

Intériale a réalisé 2,4 millions d’euros d’économies en maîtrisant ses frais généraux, mais sa solvabilité a diminué, passant de 175,6 % en 2021 à 160,4 % en 2022. Malgré cela, la mutuelle a enregistré une dynamique commerciale positive avec 10 300 adhérents supplémentaires et un chiffre d’affaires de 297,9 millions d’euros en 2022.

Wakam

L’assureur Wakam a enregistré une forte croissance de son chiffre d’affaires de 44% en 2022, atteignant 654 millions d’euros. En détail, l’affinitaire représente 221M d’euros, l’activité auto/moto 180M d’euros, et le business autour de la « gig economy » compte pour 178M d’euros.

Malgré des résultats commerciaux records, le résultat financier de la compagnie a diminué de 11,3 millions d’euros par rapport à 2021, en raison notamment de pertes de change latentes et d’une correction d’un schéma comptable.

La majorité de son activité (66%) provient désormais de l’international, où elle opère dans 32 pays grâce à la Libre Prestation de Services.

 

CNP Assurances

CNP Assurances a publié ses résultats 2022 sous la nouvelle norme comptable internationale IFRS 17, entrée en vigueur le 1er janvier 2023.

Les fonds propres de CNP Assurances deviennent moins volatiles sous IFRS 17 et s’établissent à 18,8 Mds€ fin 2022, tandis que le RNPG diminue de -0,7 Md€. La CSM est quasi stable à 17,3 Mds€, tandis que la marge d’assurance atteint 2,9 Mds€ en 2022. D’autres indicateurs tels que la solvabilité du groupe, le chiffre d’affaires et la PPE sont inchangés.

 

Scor

Le réassureur Scor adopte la norme comptable IFRS 17 et vise une croissance de sa valeur économique ainsi qu’un maintien de son ratio de solvabilité élevé pour cette année.

La valeur économique du groupe est estimée à 8,7 milliards d’euros, ce qui représente un montant de 48 euros par action. Scor anticipe une croissance de 700 points de base au-dessus du taux sans risque. Scor prévoit de maintenir son ratio de solvabilité dans le haut de la page optimale de 185% à 220% en 2023.

 
Aésio Mutuelle

Aésio Mutuelle a enregistré un résultat net déficitaire de 70,1 millions d’euros en 2022, en raison de la construction de la mutuelle unique, de la transformation de son modèle, générant une hausse conjoncturelle des frais de gestion et de l’inflation. Son chiffre d’affaires est à 2 074€.

Aésio Mutuelle a enregistré 2, 07 Mds € de cotisations, hausse de 3, 19 % par rapport à 2021. La  charge des sinistres, s’élève à 1, 81 Md € en progression de 3,12 %. Le solde technique est déficitaire de 111 M €.

Pour redresser les comptes d’ici 2025, la mutuelle prévoit une restructuration majeure en se concentrant sur le projet stratégique Elan 2025, qui comprend notamment une réorganisation territoriale et des travaux sur la distribution, avec une réduction du nombre de sites spécialisés en gestion et relations clients et une réduction du nombre de postes.

L’objectif de la direction d’Aésio est de sortir du rouge d’ici à deux ans tout en maintenant une présence sur le marché de la protection sociale et de la santé collective.

 

La Macif

La Macif a présenté ses résultats annuels pour 2022, marqué par une très forte sinistralité climatique. Le chiffre d’affaires est en léger recul de 5 849 millions d’euros, le résultat net est de 145,2 millions d’euros et le ratio combiné de 101,1%. Les sinistres climatiques ont été très élevés cette année-là, ce qui a contribué à une forte hausse des coûts de sinistres.

La solidité financière de la Macif est toujours au rendez-vous avec 2 853 millions d’euros soit une augmentation de 2,3% de fonds propres et des taux de solvabilité à 339% pour Macif SAM et 240% pour sa filiale épargne Mutavie.

La Macif a également enregistré une croissance en assurance dommages, avec une hausse du chiffre d’affaires pour l’assurance auto et l’assurance habitation. En revanche, l’activité épargne a connu une baisse de chiffre d’affaires.

 
Apicil

Le groupe de protection sociale lyonnais Apicil a dépassé ses objectifs pour l’année 2022, affichant une progression de 10 % de son chiffre d’affaires et une augmentation de 12 % de son résultat net (48M€). Le ratio de solvabilité du groupe s’élève désormais à 165 %.

En épargne, Apicil a enregistré une année record de sa collecte brute avec une croissance de 15,24 %. En santé-prévoyance, le chiffre d’affaires est resté stable à 1,15 Md€, mais le résultat a fortement progressé pour atteindre 32,9 Md€. Le groupe se dit résolument positif pour l’année 2023 malgré un environnement incertain et volatil.

 

Covéa

Le groupe d’assurance Covéa a vu son chiffre d’affaires de 22,7 milliards d’euros en 2022 croître de 19% grâce à l’acquisition de PartnerRe. Le résultat net de Covéa a augmenté de 7 %, à 896 millions d’euros, dont près de 350 millions apportés par la nouvelle filiale.

Cependant, le bénéfice en France a reculé de 12% en raison des sinistres climatiques, qui ont coûté 1,6 milliard d’euros à Covéa. En outre, la dynamique commerciale a ralenti dans les polices dommages et responsabilité, avec une croissance de seulement 0,5% en 2022, malgré une hausse de 4,8% en 2021. Covéa envisage de lisser ses hausses de prix dans le temps pour rester compétitif.

 

La Médicale

La filiale d’assurance La Médicale, désormais dans le giron de Generali, a vu son chiffre d’affaires se stabiliser en 2022, mais son résultat net est négatif et son ratio combiné a légèrement décliné. Sa solvabilité a toutefois augmenté de 10 points, atteignant un ratio de 138,9% grâce à une augmentation de capital de 189 millions d’euros menée par Generali IARD.

La charge de sinistres brute a augmenté plus rapidement que le chiffre d’affaires, entraînant une perte nette de 49 millions d’euros, mais la solvabilité est soutenue par Generali IARD. La Médicale doit fusionner avec Generali France d’ici la fin de 2023, mais continuera à utiliser la marque commerciale « La Médicale ».

 
Abeille Assurances

Pour l’année 2022, Abeille Assurances, récemment intégrée dans le groupe Aéma, affiche un chiffre d’affaires de 7 milliards d’euros, en légère augmentation comparé à 2021. Plus précisément, l’activité vie a atteint 5,18 milliards d’€, en légère hausse, alors que l’activité IARD a vu ses primes augmentées de 5,7%.

Le résultat consolidé, quant à lui, est redevenu positif ; il est affiché à 106 millions d’euros, alors qu’il était à -43 millions en 2021.

Concernant sa solvabilité, Abeille Assurances affiche un ratio à 181,5% grâce à une hausse de ses fonds propres de 819 millions d’euros.

 
Pro BTP

Pro BTP affiche une belle progression pour ses résultats annuels. En effet, son chiffre d’affaires en assurance est affiché à 3,5 Md€, un montant expliqué notamment par une politique de maitrise des couts.

Outre le chiffre d’affaires, ses activités sont également en croissance. Du côté santé, Pro BTP constate une hausse des cotisations de 5,6%, atteignant 1,814 Md€. C’est le même constat en prévoyance avec une hausse de 6,7% des cotisations, atteignant 1,27 Md€. Côté épargne, les résultats sont en hausse de 9,4%.

Concernant sa solvabilité, Pro BTP affiche un ratio de 220%.

 

Marché

Résultats soutenus par la diversification des activités et des revenus des assureurs français

Le modèle français d’assurance a été bénéfique pour les assureurs en 2022, selon Fitch Ratings. Les résultats ont été soutenus par la diversification des activités et des revenus des assureurs français. Les dynamiques divergentes des segments vie et non-vie ont mis en valeur le modèle français des entreprises d’assurance, qui est basé sur la diversification des activités et des revenus.

Fitch Ratings soulève quelques points de vigilance pour le secteur de l’assurance français, notamment la concurrence du marché de détail et la pression sociétale limitant la capacité des assureurs à augmenter les tarifs.

 

Le climat monétaire provoque une « forte baisse » de l’encours des placements financiers des assureurs

La Banque centrale européenne a engagé la hausse de ses taux directeurs l’an dernier afin de lutter contre l’inflation, ce qui a secoué le secteur de l’assurance. Les encours de placements des compagnies d’assurance ont chuté de 438 milliards d’euros en 2022, en raison de la hausse des taux et de la mauvaise santé de la Bourse.

Les titres de créance à long terme ont été les plus touchés, avec une dévalorisation de 235 milliards d’euros. Les moins-values ne sont pas encore concrétisées, mais si les clients récupèrent leur épargne, les assureurs pourraient être contraints de vendre des actifs détenus en portefeuille et cristalliser leurs pertes. La situation est préoccupante pour les assureurs, qui risquent d’être moins solvables face à des engagements qui restent stables.

 

L’essor des véhicules électriques et des nouveaux modes de mobilité feront doubler les primes d’assurance

Les primes d’assurance automobile vont doubler d’ici 2030, en raison de l’essor des véhicules électriques et des nouveaux modes de mobilité, qui feront grimper les primes d’assurance pour atteindre plus de 500 milliards de dollars d’ici 2030, contre 70 milliards aujourd’hui.

Les assureurs sont confrontés à des défis pour couvrir les trajets multimodaux et répondre aux attentes des assurés, qui souhaitent une police d’assurance unique pour tous les modes de transport. Les capacités technologiques et les expertises des assureurs sont également remises en question pour s’adapter aux changements dans le secteur de l’assurance automobile.

 

Allianz envisage de vendre sa participation de 5,3%, dans la néobanque N26

Allianz envisage de vendre sa participation de 5,3%, dans la néobanque N26, évaluant la société à 3 milliards de dollars, contre 9 milliards en octobre 2021. Cette baisse de valeur est similaire à celle d’autres fintechs ayant levé des fonds récemment. Le plafond de 50 000 nouveaux clients par mois imposé depuis octobre 2021 par l’autorité allemande de surveillance financière (BaFin) a limité le potentiel de développement de la clientèle de N26. Allianz X a refusé de confirmer la vente mais affirme réévaluer régulièrement son portefeuille.

 

La coalition internationale des assureurs joue sa survie

La Net Zero Insurance Alliance (NZIA) est en difficulté après la défection de trois de ses membres fondateurs, Munich Re et Zurich Insurance et Hannover Re. Les 27 membres restants, dont les français AXA, Crédit Agricole Assurances, SCOR et Matmut, ont réaffirmé leur objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050.

Des discussions individuelles vont s’engager entre les assureurs et l’organisation de la NZIA pour adapter ou non les objectifs pour les deux années à venir. Certains assureurs craignent également des soupçons d’entente et des atteintes aux lois antitrust.

 

La BCE et l’EIOPA appellent les assureurs à faire plus face aux sinistres climatiques

La BCE et l’EIOPA ont appelé les assureurs à augmenter la couverture des sinistres résultant de catastrophes liées au climat dans l’UE, qui risque d’augmenter dans l’avenir. Seulement un quart des sinistres liés aux catastrophes climatiques sont actuellement assurés, et ce déficit devrait s’aggraver à mesure que l’impact du changement climatique augmente.

Les deux institutions ont proposé des solutions, telles que la mise en place de partenariats public-privé et l’extension des émissions d’obligations catastrophes, pour inciter les assureurs à proposer des offres attractives et ainsi limiter l’impact croissant de ces catastrophes naturelles sur l’économie et le système financier. Enfin, un régime public d’assurance à l’échelle de l’UE pourrait être mis en place pour garantir que des fonds suffisants parviennent aux pays pour la reconstruction après une catastrophe majeure liée au climat.

 

Législation

Préparation d’un nouveau produit d’épargne verte : Bercy dévoile les pistes de travail pour le projet de loi « Industrie verte »

Bercy se prépare à créer un nouveau produit d’épargne verte en 2023, et a dévoilé de multiples pistes de travail qui pourraient être incluses dans le projet de loi « Industrie verte » attendu cet été. La première proposition consiste à transformer le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) en Livret vert, avec deux compartiments, le premier correspondant au LDDS actuel et le second à l’épargne distribuée par les réseaux bancaires pour financer un grand univers d’investissement labellisé par l’État.

La seconde proposition consiste à utiliser davantage l’épargne retraite et l’assurance-vie pour financer la transition des entreprises non cotées. Enfin, le projet de loi propose de créer un nouveau label pour les fonds de l’industrie verte.

 

 

Sources :

 

 

 

 

Changement climatique : ses impacts dans l’assurance

Changement climatique: ses impacts dans l'assurance

L’urgence climatique n’est plus à prouver depuis quelques années. Cependant, la pluie d’évènements climatiques désastreux auxquels les assureurs et réassureurs ont dû faire face ces derniers temps a démontré l’importance de considérer le changement climatique et ses nombreux effets pour le secteur.

 

L’ennemi numéro un : le risque

En effet, de plus en plus d’évènements climatiques tels que des sécheresses importantes, des incendies ou encore des inondations ont eu lieu ces derniers mois. Ces évènements (dont le coût s’élève à 10,6 milliards d’euros en France en 2022, Source : France Assureurs) ont eu des conséquences majeures en assurance dommages, notamment avec l’augmentation des sinistres et leur sévérité. Mais les conséquences ne s’arrêtent pas là. Le changement climatique et l’importance de la transition écologique, qui résonnent au cœur des discours politiques et économiques, ont aussi des conséquences sur la gestion tant à l’actif qu’au passif. Cette transition écologique influence le risque de transition, physique et de responsabilité, et entraine une  dépréciation des actifs. Par ailleurs, le risque climatique a des conséquences sur la modélisation des engagements liés aux risques de morbidité, de longévité et de mortalité.

Ces observations révèlent l’importance d’intégrer le risque climatique dans l’ERM des compagnies d’assurance, ainsi que d’implémenter des techniques de mitigation des risques.

 

« Le coût s’élève à 10,6 milliards d’euros en France en 2022. »

 

Contraintes réglementaires

Intégrer ce risque est primordial pour les assureurs, mais ces derniers doivent également suivre la réglementation. En effet, la transition écologique s’inscrit également dans les différentes normes auxquelles le secteur assurantiel est soumis, quel que soit l’échelon sur lequel chaque acteur se trouve.

La DDA (Directive sur la Distribution d’Assurance) exige notamment que les distributeurs de produits d’assurance tiennent compte des préférences des clients en matière de durabilité et d’impact écologique. La situation est similaire avec la MiFID II (Markets in Financial Instruments Directive) qui impose une prise de conscience à l’égard des investissements.

En outre, les lois locales, comme l’introduction de la loi Pacte en France, impactent à leur tour ce marché. Par exemple, la loi Pacte introduit un besoin fondamental de transparence à l’égard des clients concernant l’aspect écologique des produits d’assurance vie, dans le cadre du lancement du Plan Épargne Retraite (PER). De plus, la loi énergie-climat impose aux entreprises d’établir un reporting extra-financier pour communiquer de manière efficace et transparente sur les principes ESG de l’entreprise.

Au niveau européen, les risques de durabilité, qui prennent en compte le domaine environnemental, social ou de gouvernance, influencent également les travaux de Solvabilité II, notamment ses premier et troisième piliers. Dans le courant de cette année, des ajustements concernant les calculs des SCR et MCR auraient notamment lieu.

Outre la réglementation, certains acteurs majeurs du secteur ont pris part à diverses initiatives, telles que les Principes pour l’investissement responsable pour rendre leurs investissements neutres en carbone. Tout ceci révèle que le secteur est déjà bien imprégné de la considération écologique et se conscientise peu à peu à ce sujet. Cependant, il reste tout de même des zones à investiguer afin de rendre le secteur de l’assurance plus vert.

 
Ce qui est déjà mis en œuvre 

Investissements verts

Rendre ses investissements neutres en carbone d’un point de vue anthropique, voilà une des actions à entreprendre dans le cadre d’une stratégie d’investissement durable. Investir de manière durable ne s’arrête pas là. En effet, la réglementation européenne oblige la transparence quant aux assureurs qui investissent leurs actifs dans des projets plus durables. En France, l’article 29 de la loi énergie-climat impose un reporting extra-financier concernant le respect des critères ESG dans la politique d’investissement.

Produits adaptés aux préférences du client en matière de durabilité

Outre la nature durable des investissements, tenir compte de la durabilité dans le développement des produits et dans l’offre proposée aux clients a récemment fait l’objet d’une nouveauté réglementaire. Un premier point sur lequel se concentrer afin de tendre vers cette pratique, et qui est notamment recommandé par le régulateur, est de tenir compte de l’avis des clients qui vont souscrire aux produits. Ce point semble être évident mais en l’occurrence, si cet aspect est de plus en plus mis en exergue, cela constitue un point d’attention crucial pour les compagnies d’assurance et les distributeurs.

Sur le marché européen, des produits qui présentent des caractéristiques ESG sont déjà en vente, dont des produits d’assurance vie, épargne et pension, ou encore des assurances habitation. Cependant, il n’est pas toujours clair pour les consommateurs du degré de durabilité de ces produits. En effet, le rapport sur les habitudes des consommateurs publié par l’EIOPA souligne notamment que 75% des consommateurs interrogés ne peuvent pas déterminer si un produit est réellement durable en raison de la documentation trop complexe. En outre, 64% d’entre eux estiment que ce type de produits fait partie de la tendance de greenwashing.  Dans l’objectif d’aller encore plus loin dans cette démarche, tout en étant totalement transparent à l’égard du client, des indicateurs de gestion concernant la durabilité peuvent être implémentés.

D’une façon plus globale, l’inquiétude climatique qui touche le secteur implique que le développement de produits et leurs caractéristiques correspondent aux besoins des clients, des entreprises, des personnes vulnérables, des régulateurs et des gouvernements. Il faut donc avoir une vision suffisamment globale et stratégique pour lier ces divers intérêts. Ce besoin de transparence ESG découle notamment de la directive SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation), mise partiellement en application depuis 2021.

Solvabilité

Comme mentionné plus haut dans cet article, les risques et enjeux climatiques ont des conséquences sur la solvabilité des compagnies d’assurance, en plus des autres aspects. En outre, intégrer le risque climatique à court et à long terme dans le rapport ORSA devrait être une pratique de plus en plus commune au sein du secteur. L’amendement au règlement Solvabilité 2 est également entré en application en août 2022.

En revanche, il est clair que les assureurs doivent tenir compte de ces risques dans les outils utilisés pour modéliser leur solvabilité. Lors des projections de perte, il faut apporter une perspective claire concernant les nouveaux risques auxquels faire face, ainsi que leur lien avec les risques traditionnels et avoir une vue sur le capital de la compagnie par le biais de stress test. Cependant, la difficulté réside, à court terme, dans la faible visibilité des impacts pour certains acteurs et peut conduire à ne pas évaluer le risque climatique dans l’ORSA. Dès lors, l’EIOPA incite les assureurs à anticiper les impacts de tous les risques de long terme, presque immuables, et à construire la trajectoire afin d’intégrer ces risques dans leurs modèles, ne serait-ce que pour pallier au manque de données à cet égard.

 

« Intégrer le risque climatique à court et à long terme dans le rapport ORSA devrait être une pratique de plus en plus commune au sein du secteur. »

 

La possibilité pour le secteur de se développer

La transition écologique, fortement encouragée par les autorités, peut permettre au secteur de l’assurance de se développer. Plus particulièrement, l’urgence climatique a permis à de nouveaux marchés de se développer, e.g. le marché du carbone. Dans ce cas de figure, les compagnies d’assurance pourraient aider ce type de marché à se développer, notamment car elles pourraient être amenées à proposer des assurances au fur et à mesure que les investissements dans les technologies utilisées sur ce type de marché augmentent.

Outre cet aspect, les compagnies d’assurance ont un réel rôle de conseil à jouer afin d’aider leurs clients à réduire leur exposition au risque climatique et de réduire par ailleurs les pertes liées à de telles catastrophes. En augmentant davantage la connaissance de ce risque et en parvenant à le maitriser, le secteur aurait une porte d’entrée pour croitre et proposer un service en matière de conseil en ingénierie du risque. Cela pourrait notamment concerner des conseils en matière de construction, ou bien après un sinistre, conseiller un endroit moins vulnérable lors de la reconstruction. Cela est d’autant plus utile et nécessaire lorsque les acteurs du marché affirment eux-mêmes que des zones sont non-assurées car le coût pour le faire est trop élevé et que les assurés sont moins bien protégés.

Évidemment, le risque climatique a des conséquences sur les assureurs et réassureurs et par conséquent, sur le travail de l’actuaire. Dès lors, il faut également saisir cette question comme une opportunité, par exemple de développer des modèles prospectifs des risques pour les actifs physiques. Par ailleurs, ce changement implique de considérer ces impacts au-delà de l’aspect financier. En effet, bien qu’il y ait des recommandations et des règles imposées par les régulateurs sur différents aspects (tarification, provisionnement, développement produit, etc.), il est judicieux d’adapter son travail en percevant le phénomène dans sa globalité et en intégrant les influences du phénomène sur chaque élément impliqué. Par exemple, en revoyant l’adaptabilité des modèles vis-à-vis du risque climatique en adoptant l’approche de la pensée systémique.

Ce changement d’approche imposé par la présence de plus en plus importante du risque climatique permet également de créer de nouveaux produits, qui promeuvent des solutions innovantes, et de les tarifer en concordance avec les intérêts environnementaux.

De façon globale, intégrer le risque climatique dans les modèles et en tenir compte dans les polices d’assurance sont deux actions nécessaires pour le bon développement du secteur. Il est vrai que le manque de données peut ralentir le développement, mais au vu des nombreux et divers effets du changement climatique, adapter dès à présent ses hypothèses pour conseiller les entreprises d’assurance en matière de financement, d’investissement de développement de produits est indispensable.

 

 

 

Sources :

Institut des actuaires, L’actuaire, acteur clé de la transition climatique

Quelles stratégies de rebond pour l’assurance vie avec la loi Pacte et la finance durable? (Analyse)

L’Investissement Durable et les Assureurs

Comment les assureurs vont verdir leurs offres

Pourquoi les assureurs accordent-ils autant d’importance à la durabilité

Time to adapt

How P&C insurers can protect and power our journey to a more sustainable world

An Actuarial Perspective

Playing our part: actuaries on a sustainable journey

Importance of climate-related risks for actuaries

Capturing the climate opportunity in insurance

La gouvernance des risques liés au changement climatique dans le secteur de l’assurance

Risque climatique – L’appréhender en pratique dans l’assurance

L’institut des actuaires – Quel rôle pour l’actuaire face aux risques climatiques ?

Changement climatique : quand le risque devient incalculable, et le sinistre ingérable

Nominations – Avril 2023

Quelles sont les nominations du mois dans le paysage de l’assurance française ? On vous récapitule le tout.

 

Benoît Chasseguet

Benoît Chasseguet est le nouveau président de Chubb France, il succède à Véronique Brionne.

Fort de 30 ans d’expérience, Benoît a rejoint Chubb en 2013 et était jusqu’alors regional marine manager. Avant cela, il était responsable non-vie au sein d’Achmea. Il a également occupé la fonction de souscripteur chez Cigna.

En tant que président de Chubb France, Benoît reportera à Sara Mitchel, Présidente de la division Europe continentale, Moyen-Orient et Afrique du Nord de l’assureur.

 

 

QBE France

Frédéric Lardière

Frédéric Lardière est nommé souscripteur dommages au sein de QBE France.

Plus particulièrement, il aura pour périmètre d’activité Nantes et Bordeaux. Il reportera à Franck Simon et Sandrine Helleux.

Diplômé en droit, Frédéric commence sa carrière chez Suravenir Assurances en tant que gestionnaire de production. Ensuite, il rejoint Groupama en qualité de souscripteur risques industriels et prend également la responsabilité de l’équipe risques industriels. Depuis 15 ans, il exerçait une fonction similaire au sein d’Albingia, assureur spécialisé en risques d’entreprise.

 

Joey Daher

Joey Daher rejoint l’équipe de souscription Caution de QBE France.

Elle rapportera à Paco Galán, directeur de l’équipe Caution.

Diplômée de deux masters orientés banque et marchés financiers, Joey acquiert son expérience au sein d’une entreprise d’information commerciale et financière au Liban. Avant de rejoindre QBE France, elle travaillait chez Coface, où elle était responsable de collecter et analyser les données financières d’entreprises avant l’émission de garanties.

 

 

Patrick Thiels

Patrick Thiels est nommé à la tête d’Allianz Commercial France.

Allianz Commercial France regroupera désormais AGCS France et l’ensemble des activités midcorp du territoire. à cette effet, il sera responsable de la mise en place et de la gestion de l’approche intégrée pour les équipes de souscripteurs et de distributions d’AGCS et Allianz France.

En tant que directeur, Patrick rapportera à la fois à Joachim Mueller, CEO d’AGCS, et à Fabien Wathlé, CEO d’Allianz France.

Doublement diplômé en comptabilité financière et insurance management, il rejoint AGCS en 2013 en qualité de CEO d’HDI-Gerling. Par la suite, il devient Global Head of Distribution, Sales and Marketing et Regional CEO pour la région Méditerranée, France et Benelux. Jusqu’ici, il a la responsabilité d’AGCS pour la région Méditerranée, Afrique et Moyen-Orient.

Frédéric Baccelli

Frédéric Baccelli est quant à lui nommé responsable adjoint d’Allianz Commercial France et épaulera Patrick.

Diplômé de Sciences Po Paris et de l’Ecole des Ponts ParisTech, Frédéric a commencé sa carrière chez Allianz France en tant responsable de la division des risques techniques. Il devient par la suite correspondant pour les grands risques d’entreprises entre les filiales française et américaine du groupe. En passant par la direction de Protexia France et Carene, il deviendra responsable d’Allianz Africa en 2010. Depuis 5 ans, Frédéric était en charge de l’ensemble des activités midcorp de l’entité française.

 

 

Aurélie-Julie Beuffé

Aurélie-Julie Beuffé est nommée directrice des relations courtiers et clients au sein de Generali GC&C France.

Elle rapportera à Gaëlle Tortuyaux, directrice Generali GC&C France.

Doublement diplômée de l’Enass et l’IAE, Aurélie-Julie intègre Generali en 2009 en qualité de souscriptrice pour les activités santé. Elle devient par la suite inspectrice commerciale IARD réseau courtage. Depuis 2022, elle était responsable du grand courtage IARD chez Generali France.

 

Vincent Colette

Vincent Colette est nommé directeur des études de risques et de la prévention.

Il reportera à Sara Foucher, directrice souscription et prévention.

Diplômé de l’UFR Sciences et Techniques, Vincent commence sa carrière en tant qu’ingénieur prévention chez MMA. En 2013, il rejoint le courtier Verlingue en tant que loss prevention engineer et occupera cette fonction 3 ans plus tard au sein de Generali.

 

 

 

Catherine Charrier-Leflaive

Catherine Charrier-Leflaive devient directrice générale de Wakam.

Catherine a renforcé son expérience au sein d’Aviva France et Generali France. De plus, elle a été Directrice Générale Adjointe de la Banque Postale sur le périmètre assurance. L’an dernier, elle rejoint Wakam en qualité de Deputy CEO. Catherine est par ailleurs présidente de l’Association pour la promotion de la concurrence en assurance des emprunteurs.

 

 

 

Olivier Jaillon

Olivier Jaillon est nommé président du conseil d’administration de Wakam.

En tant qu’entrepreneur dans la tech et l’assurance, Olivier a racheté Wakam en 2000. Son objectif était de transformer l’assureur pour en faire un des leaders du marché dans l’assurance digitale.

Ces nominations s’inscrivent dans une dynamique « d’enjeux d’excellence opérationnelle et de transformation inhérents au développement de Wakam ».

 

 

 

Rosa Nait Saada

Rosa Nait Saada rejoint le comité exécutif de la Mutuelle, aux côtés de Chloé Bungener et Hélène Bengorine.

Après avoir terminé ses études à l’École supérieure de gestion (ESG), Rosa commence sa carrière dans le secteur au sein du conseil à l’Institut CSA. Par la suite, elle intègre Malakoff Humanis Agirc-Arrco où elle était en charge du service en inclusion des contrats santé et prévoyance. En 2016, Rosa rejoint Cegedim Assurances où elle contribue au lancement de plateformes en prévention santé. Jusqu’ici, elle est responsable de la filiale Flex Conseil & Services de la Mutuelle générale.

 

 

 

 

Jean-Louis Charluteau

Jean-Louis Charluteau devient président du Gareat (Gestion de l’assurance et de la réassurance des risques attentats et actes de terrorisme).

Il en était depuis 2017 le vice-président.

Jean-Louis est diplômé de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et de l’Institut des assurances de Paris. En 2001, il rejoint Generali en tant que responsable de la souscription des particuliers et professionnels. Dix ans plus tard, il deviendra directeur de la réassurance et des risques. Il est par la suite devenu directeur de la réassurance, des risques naturels et du pilotage technique de Generali France et occupe toujours cette fonction.

En outre, il est vice-président de la MRN et membre du conseil d’administration des filiales créoles de Generali France.

 

 
Sources :