Nominations – Septembre 2023

Quelles sont les nominations du mois dans le paysage de l’assurance française ? On vous récapitule le tout.

 

Wayne Abraham

Wayne Abraham nommé Chief Financial Officer au sein d’AIG France.

Wayne Abraham est diplômé des universités de Johannesbourg et d’Afrique du Sud, il commence sa carrière au sein de PwC en 1994, il entre chez AIG en 2002 en qualité de Directeur Financier des activités africaines. En 2013 il devient CEO des activités africaines d’AIG.

 

 

Mar Soto-Sanchez

Mar Soto-Sanchez est nommé Head of Management liability commercial & financial institutions pour la France.

Diplômée plusieurs fois de l’Université Panthéon Sorbonne, elle commence sa carrière au sein de BNP Paribas CIB Finance en 2011. En 2013 elle rejoint Zurich France au sein du service souscription RC et lignes financières.

 

 

 

Guillaume Borie

Guillaume Borie est nommé vice-président au Comité de présidence de France Assureurs.

Après avoir rejoint le comité de direction du Groupe Axa, Guillaume Borie devient aussi le Vice-Président de France Assureurs.

 

 

 

 

 

Ludovic Magnin

Ludovic Magnin est nommé Directeur Stratégie et RSE au sein du Groupe Agrica.

Diplômé de l’Institut de science financière et d’assurances (Isfa) de Lyon et titulaire d’un DEA en sciences actuarielles, il débute sa carrière en 1997 auprès du groupe Verspieren en qualité d’Actuaire responsable technique. Des années plus tard, il intègre la fintech Digital Insure en tant que directeur général délégué.

 

Clément Michaud

Clément Michaud est nommé Directeur des Assurances collectives de Crédit Agricole Assurances.

Diplômé de Sipelec, il débute sa carrière au sein de Gemini Consulting en 2000. Il rejoint le groupe Axa en 2007 en tant qu’auditeur stratégique et devient par la suite, directeur des finances de la ligne assurance dommages puis directeur des finances d’Axa Pologne.

 

Gaël Amblard

Gaël Amblard devient Directeur Général Adjoint de Pacifica

Diplômé de l’école supérieure de commerce de la Rochelle et de l’Institut technique de banque , il débute sa carrière en 1994 à la caisse régionale de Haute Normandie en tant que chargé d’affaires d’entreprise. Il occupe divers postes tels qu’adjoint au directeur commercial, directeur du marché des particuliers et de l’immobilier.

 

Olivier Requin

Olivier Requin

Olivier Requin devient Directeur des Risques au sein de l’AGPM.

Diplômé de l’école polytechnique et de l’université de Cambridge, il commence sa carrière en tant qu’analyste au sein de JP Morgan. Il occupe les postes d’associé, directeur groupe en charge de la direction compatibilité et finances, directeur groupe et directeur général adjoint chez Matmut.

 

 

 

Valéry Dhez

Valéry Dhez

Valéry Dhez est nommé directeur délégué à la direction du groupe, en charge des systèmes d’information, de l’organisation et de la transformation.

Diplômé d’un DESS en contrôle de gestion et informatique de l’université – Lyon 2, il commence sa première partie de carrière au contrôle de gestion de différents secteurs industriels. Il occupe plusieurs postes par la suite dont Responsable du contrôle financier, directeur des systèmes d’information ou encore directeur des systèmes d’information du groupe Pro BTP.

 

 

Emmanuel Argod

Emmanuel Argod est nommé Directeur IARD Entreprises d’Axa Région Nord-Est.

Diplômé d’Esucomex au Chili et de l’Insead, il débute sa carrière chez Axa Courtage en qualité de souscripteur IARD entreprises. Puis il occupe des postes de marketing, e-business and development executive Manager, directeur marketing marché des entreprises ou encore directeur régional Axa Entreprises IARD Sud-Est.

 

 

Source :

News Asurances Pro, AIG France : Wayne Abraham nommé CFO

News Asurances Pro, Nomination : Mar Soto-Sanchez évolue chez Zurich

L’Argus, France Assureurs : Guillaume Borie prend de nouvelles fonctions

L’Argus, Agrica : mouvement au comité exécutif

News Asurances Pro, Crédit Agricole Assurances : Deux changements de postes

News Asurances Pro, AGPM : Deux nouvelles nominations au sein de la direction

L’Argus, Assistance : nouvelle nomination à la direction générale du groupe IMA

Restez au courant – Juillet 2023

On résume pour vous toute l’actualité de l’assurance de ce mois en France.

Législation

Marché

Innovation

Fusions, acquisitions, cessions

 

Législation

L’ACPR et l’AMF maintiennent la pression : Frais sur les UC

L’ACPR et l’AMF ont réaffirmé leur engagement à surveiller la bonne application des obligations de transparence et de modération des frais en unités de compte (UC) dans le secteur de l’assurance. Des travaux ont été réalisés en concertation avec les acteurs du marché pour garantir une modération tarifaire des contrats d’assurance vie proposant des UC. Les deux autorités cherchent aussi à renforcer la lutte contre le « greenwashing » dans les publicités d’assurance vie. Par ailleurs, les travaux d’harmonisation des règles du secteur financier concernant la retail investment strategy (RIS) sont en cours, avec l’objectif de mieux protéger la clientèle tout en tenant compte des spécificités nationales.

Enfin, le rapport mentionne un ralentissement de la collecte nette en assurance vie en 2022, principalement dû à la baisse de la collecte en euros, tandis que la collecte en UC a augmenté.

Assurance vie : le Sénat précise ses intentions sur le non coté

Le Sénat a adopté en première lecture le projet de loi « industrie verte », qui prévoit la création d’un plan épargne avenir climat réservé aux mineurs. L’État ne fournira pas d’abondement public pour ce livret, mais des amendements ont été votés pour encadrer davantage le produit, notamment en excluant certaines activités de l’allocation des encours et en réglementant les frais associés. Le projet de loi intègre également une part minimale d’actifs non cotés dans l’assurance vie et le plan épargne retraite (PER), avec la possibilité d’utiliser des valeurs estimatives pour faciliter la restitution du capital. Cette mesure rejoint les propositions de l’Institut de la finance durable pour réallouer les encours et la collecte de l’assurance vie et du PER vers la transition écologique. Le projet de loi sera examiné par l’Assemblée nationale à partir du 12 juillet.

 

Marché

Axa annonce de premiers objectifs de décarbonation de ses activités d’assurance

Le groupe Axa publie son rapport « Climat et biodiversité » avec, pour la première fois, des objectifs de décarbonation pour ses activités d’assurance. Axa vise une réduction de 20% de l’empreinte carbone de son portefeuille d’assurance auto des particuliers d’ici 2030, ainsi qu’une réduction équivalente des émissions absolues de carbone pour ses clients entreprises d’ici 2030.

Pour plus de détails : cliquez ici

Assurance-vie : collecte record pour les unités de compte

Les unités de compte (UC) en assurance-vie ont enregistré une collecte record en juin, attirant 4,5 milliards d’euros de flux nets, selon France Assureurs. Ces supports, qui ont remplacé les fonds en euros pendant la période de taux d’intérêt bas, ont drainé 19,6 milliards d’euros au premier semestre, tandis que les fonds en euros ont subi des retraits de 15,1 milliards d’euros.

Les contraintes d’ouverture des agences et les réseaux de distribution affectent davantage l’assurance-vie par rapport au Livret A, qui a connu une collecte de 2,5 milliards d’euros en mai grâce à son taux relevé à 3 %.

Les encours de l’assurance-vie française ont dépassé les 1.900 milliards d’euros, avec 73 % toujours investis dans des fonds en euros. Cependant, certains produits d’UC, jugés trop chers, ne seront plus proposés aux épargnants suite aux recommandations du régulateur. France Assureurs a lancé un dispositif de comparaison des frais pour les UC, et les assureurs pourraient être amenés à ne plus commercialiser certains supports ou à renégocier les frais avec les sociétés de gestion.

 

Stress-test climatique : les assureurs démarrent un deuxième exercice

Dix-sept groupes d’assurance en France, représentant 75% de l’activité du secteur, ont commencé le 6 juillet un deuxième exercice de test de résistance climatique. Organisé en collaboration avec l’ACPR, l’objectif est d’évaluer les risques financiers liés au changement climatique auxquels sont confrontés les assureurs et leur capacité à y résister.

Ce test de résistance comprend un scénario de court terme (2027) en plus de deux scénarios de long terme (2050). Les scénarios combinent à la fois des risques physiques (liés aux événements climatiques) et des risques de transition (liés à la transition vers une économie bas carbone).

Le scénario de court terme envisage des événements extrêmes plausibles, tels qu’une sécheresse intense suivie de précipitations exceptionnelles conduisant à des inondations extrêmes localisées. De plus, il étudie l’hypothèse d’un choc de marché lié à l’anticipation du risque de transition, qui pourrait affecter certains secteurs exposés comme les énergies fossiles. Les résultats du stress-test seront rendus publics en mai 2024.

Cardif simplifie le traitement des sinistres grâce à FranceConnect

Cardif, en partenariat avec le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques et la Caisse nationale de l’Assurance Maladie, lance un nouveau service visant à faciliter les démarches d’indemnisation des emprunteurs en arrêt de travail. Ce service permet la récupération automatique des indemnités journalières versées par la Caisse nationale de l’Assurance Maladie (Cnam) via FranceConnect, évitant ainsi à l’assuré de devoir transmettre des pièces justificatives à l’assureur.

Les détenteurs d’un contrat d’assurance emprunteur dans le réseau bancaire BNP Paribas et éligibles à des indemnisations suite à un arrêt de travail peuvent bénéficier de ce service en donnant leur consentement préalable pour la transmission des attestations de paiement d’indemnités journalières via FranceConnect.

Le lancement de ce service marque également le début de la transition vers l’interface sécurisée FranceConnect+, prévue pour décembre 2023, afin de lutter contre les fraudes et les usurpations d’identités.

Groupama lance une obligation catastrophe pour protéger ses expositions climatiques en France

Cette opération, réalisée en juin, fournit à l’assureur mutualiste une couverture indemnitaire qui lui permet de faire face à une déviation annuelle de sa sinistralité en France. Groupama a choisi de se concentrer sur le risque de tempête, et cette obligation couvre toute la sinistralité rattachée à ce péril, incluant les événements tels que le vent, les inondations et la grêle. Les investisseurs toucheront une rémunération en échange de leur investissement dans ces obligations catastrophes, et l’émetteur pourrait ne pas rembourser totalement en cas de survenance de plusieurs événements dans l’année.

Cette émission de cat bond vise à diversifier les modes de réassurance de Groupama, compte tenu des difficultés de renouvellement des traités de réassurance en France et en Europe en 2022.

Émeutes : Les assureurs réagissent à l’urgence

La fédération France Assureurs annonce que depuis le début des émeutes urbaines, déclenchées par la mort d’un jeune nommé Nahel à Nanterre, 5 800 sinistres ont été déclarés, dont les coûts sont estimés à au moins 280 millions d’euros pour les assureurs. La mutuelle Smacl, déjà déficitaire, estime ses sinistres à environ 100 millions d’euros et craint pour son avenir.

Le ministre de l’Économie a demandé aux assureurs de prendre des mesures d’urgence pour soutenir les commerçants victimes de pillages et de dégradations. France Assureurs a appelé ses membres à prolonger jusqu’à 30 jours le délai de déclaration de sinistre, faciliter le versement d’acomptes, accélérer les processus d’indemnisation et examiner au cas par cas les situations des petits commerçants. Certains assureurs, comme Axa et la Macif, ont annoncé des mesures supplémentaires telles que la suppression totale des franchises d’assurance pour les particuliers assurés contre les risques d’émeutes en automobile ou habitation. Certains assureurs ont pris des mesures allant au-delà de ces recommandations, en proposant des aides financières supplémentaires pour les commerçants touchés. Axa France a supprimé les franchises pour les particuliers assurés contre les risques d’émeutes en automobile ou habitation, et la Macif a adopté un positionnement similaire.

Certains assureurs, dont Groupama et la Smacl, envisagent de se retourner contre l’État pour les dommages causés lors des émeutes urbaines. La facture des dégâts pourrait atteindre un milliard. Les assureurs étudient la possibilité de recours en invoquant la responsabilité de l’État pour faute ou en vertu de l’article L 2011-10 du Code de sécurité intérieure. Cependant, toutes les compagnies n’adhèrent pas à cette approche, craignant des difficultés vis-à-vis des pouvoirs publics et l’incertitude quant à l’issue en justice. La jurisprudence des émeutes, notamment celle des gilets jaunes, est considérée comme peu claire et contradictoire. Après les émeutes de 2005, seuls deux des nombreux recours intentés par la Smacl contre l’État ont abouti.

 

Innovation

Intelligence artificielle : Axa franchit le pas avec « Axa Secure GPT »

Axa lance Axa Secure GPT, plateforme permettant d’utiliser l’intelligence artificielle à l’échelle de l’entreprise auprès de ses collaborateurs. Cette dernière pourra être utilisé auprès de 140 000 employés dans le monde pour résumer, traduire et corriger des textes.

Cybersécurité : l’Europe veut miser sur la prévention

La Fédération des associations européennes de gestion des risques (Ferma) et plusieurs assureurs ont publié un rapport intitulé « Dialogue sur l’assurance cyber – Comment l’Europe peut ouvrir la voie à la cyber-résilience ? » qui met en évidence les défis du secteur de la cyberassurance et le potentiel de l’Europe pour devenir un leader mondial dans le développement de solutions pour les risques non couverts par le marché privé de l’assurance.

Lien du rapport : ici

LCB-FT : l’ACPR attire l’attention sur l’assurance cyber

L’ACPR a publié son analyse sectorielle des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme dans le secteur de l’assurance en France. Les niveaux de risque globaux sont restés stables, mais l’assurance cyber est l’exception, avec un niveau de risque élevé, notamment pour l’assurance rançon liée aux rançongiciels.

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Fusions, acquisitions, cessions

Réassurance : CCR Re passe sous pavillon SMA et MACSF

SMA et MACSF prennent la majorité du capital de CCR Re soit 69.93% du capital de la filiale de réassurance de marché. CCR Re a bénéficié d’une augmentation de capital de 200 millions d’euros. La direction générale revient à Bertrand Labilloy et la présidence de CCR Re à Patrick Bernasconi.

La stratégie d’Allianz en France contrariée par deux nouveaux revers

La stratégie d’Allianz en France a été contrariée par deux récents revers. Allianz a décidé de ne pas faire d’offre pour Vilavi (ex-Assu 2000). Après des problèmes judiciaires liés à son fondateur, le résultat opérationnel en 2022 n’aurait atteint que 20 millions d’euros, insuffisant par rapport à la valeur attendue de l’entreprise, estimée à plus de 300 millions d’euros. Allianz n’a pas été sélectionné pour le deuxième tour d’enchères pour la vente des activités de distribution de Primonial. Les actionnaires principaux de Primonial attendent une offre entre 300 et 350 millions d’euros, mais le poids de l’activité de produits structurés a échaudé d’autres candidats potentiels tels que les courtiers April et Meilleurtaux, qui ne se sont pas positionnés.

 

 

Sources :

 

 

Résultats semestriels et trimestriels du marché français de l’assurance

En ce mois de juillet, les compagnies d’assurance et de réassurance publient leurs résultats semestriels et trimestriels. On vous récapitule le tout dans cet article.

 

BNP Paribas et son activité assurance

Pour ce premier semestre, le résultat net part du groupe est présenté à 7,2 Mds€, porté notamment par son pôle assurance. En effet, les revenus de l’assurance sont en hausse de 7,8% par rapport à la même période l’an dernier et ont atteint 1,08 Md€. Cette hausse est expliquée par « la bonne performance de l’activité épargne et la hausse de l’activité protection, avec une hausse du résultat technique. » 

Côté épargne, la collecte brute est de 11,7 M€. La collecte nette globale est de -0,8 Md€, bien qu’elle demeure positive en France.

 

SCOR : bénéfice net positif

Pour ses résultats du deuxième trimestre, SCOR annonce un bénéfice net de 192 M€, alors que ce dernier était de -240 M€ en 2022 à cette même période. Quant à ses revenus brut d’assurance, ils sont en hausse de 1,5% et atteignent 3,93 Mds€. Le ratio combiné est affiché à 88,5%.

Le bénéfice net de l’activité de réassurance vie a doublé, passant de 69 M€ à 140 M€ en un an, résultat de la baisse des sinistres liés à la pandémie.

 

Alan présente un chiffre d’affaires en hausse de 40%

Pour ses résultats du deuxième trimestre, le chiffre d’affaires du néo-assureur a augmenté de 40% entre juin 2022 et juin 2023, et a atteint 285 M€. Sa marge brute est de 17,4 millions, soit une augmentation de 108%.

De plus, le capital réglementaire s’élève à 211 millions, ce qui signifie un ratio de solvabilité de 604%. Ce dernier était à 735,6% fin 2022.

Ces résultats sont notamment expliqués par une réduction des coûts opérationnels de 11% en un an.

 

Les Assurances du Crédit Mutuel ont atteint un chiffre d’affaires record

Pour ce premier semestre, les Assurance du Crédit Mutuel affiche un chiffre d’affaires de 7,5 Mds€, en hausse de 13,6%. Concernant le produit net bancaire, ce dernier est de 641 M€, en hausse de 13%. Ces revenus sont notamment portés par l’assurance vie, dont la collecte brute a atteint 4,2 milliards.

Côté assurance de risques, le chiffre d’affaires s’affiche à 3,3 Mds€. Plus particulièrement, l’assurance auto progresse de 4% et l’assurance habitation de 5,7%. Concernant les assurances de personnes, l’assurance santé progresse de 4,7%, la prévoyance de 4,8% et l’assurance emprunteur de 5%. En tout, le portefeuille de contrats est de 37 millions, une hausse de 1,6%.

 

CNP Assurances annonce un résultat net part du groupe multiplié par deux

Pour ce premier semestre, le bancassureur intégré à la Banque Postale affiche en effet un résultat net de 892 M€, alors de 456 M€ en juin 2022. Si le chiffre d’affaires du groupe a diminué de 6% (19,4 Mds€), il reste néanmoins positif en France, porté par une collecte en épargne et retraite en forte hausse.

Le ratio de solvabilité de CNP Assurances est de 259%, une hausse de 29 points en un an. Cette hausse est notamment expliquée par l’évolution des marchés financiers et l’intégration des filiales IARD, santé, prévoyance et conseil de La Banque Postale.

 

 

 

Sources :

Nominations – Juillet 2023

Quelles sont les nominations du mois dans le paysage de l’assurance française ? On vous récapitule le tout.

 

 

Damien Dumas

Damien Dumas nommé directeur général adjoint santé et prévoyance.

Après avoir entamé sa carrière au sein de Société Générale et Atos Consulting, Damien rejoint Apicil en 2005 et devient directeur gestion santé et prévoyance en 2009. Depuis 2019, il était en charge de la stratégie RSE.

Dans sa nouvelle fonction, Damien poursuivra le développement et la diversification des activités santé et prévoyance.

 

Naissance de la Fédération Française de l'Assurance - Gestion de crise - risques majeurs - PCA

Xavier Larnaudie-Eiffel

Xavier Larnaudie-Eiffel nommé délégué général du Groupement français des bancassureurs.

Ayant travaillé à la direction du Trésor en tant que sous-directeur des assurances, et en tant que Conseiller Europe début des années 90 au côté du ministre de l’Economie, il a rejoint la Commission européenne en 1995 pour diriger le cabinet du commissaire aux affaires économiques et monétaires. Début des années 2000, il intègre CNP Assurances en tant que directeur général adjoint, fonction qu’il occupera jusque 2022. Depuis le début de cette année, il était délégué général adjoint du groupement.

 

 

Julien Brami

Julien Brami officiellement directeur général d’Agrica.

Diplômé de l’ISFA et titulaire d’un DEA en sciences actuarielles, Julien Brami a occupé plusieurs postes à responsabilités, notamment au sein de CNP Assurances comme Head of Embedded value & valuation, mais aussi chez Towers Watson en tant que directeur vie. En 2014, il rejoint le comité exécutif d’Aviva France et devient également directeur général d’Aviva Vie et Aviva Epargne Retraite. En 2018, il devient directeur de l’UFF. En mars 2023, il rejoint Agrica en qualité de directeur de la transformation stratégique et devient membre du comité exécutif.

 

 

 

François Nédey

François Nédey nommé directeur de l’unité du développement des grands comptes et des partenariats.

Après avoir travaillé pendant 10 ans chez Axa, il rejoint Allianz France en 2009 en tant que directeur de la direction commerciale des agents généraux, puis directeur technique IARD et puis, depuis 2018, directeur de l’unité Assurance de biens et de responsabilités.

 

Pierre Vaysse

Pierre Vaysse nommé directeur de l’unité Assurance de biens et de responsabilités

En 2012 il rejoint Allianz France, après avoir consolidé son expérience chez BNP Paribas. Il occupera également divers postes de directeur : des investissements et technique IARD. En 2021, il était à la tête de l’écosystème « Ma Santé » et était aussi directeur santé et prévoyance collectives.

Avec sa nouvelle fonction, Pierre entre au sein du comité exécutif d’Allianz.

 

Stéphane Camon

Stéphane Camon nommé directeur santé et prévoyance collectives et à la tête de « Ma Santé ».

Etant passé par Swiss Life France en 2004 et par Aviva France en 2010, il rejoint Allianz France en 2021 où il devient directeur data, pilotage et outils au sein de l’unité Assurance de personnes de la compagnie.

 

 

 

Marie-Louise Elhabre

Marie-Louise Elhabre

Marie-Louise Elhabre devient Directrice générale d’Axa Partners.

Elle reportera à Guillaume Borie qui supervise Axa France. Diplômée de CentraleSupélec, Marie-Louise Elhabre commence sa carrière au sein d’Accenture en 2000 en qualité de senior manager.

 

 

 

Chrystelle Busque, a été promue directrice générale adjointe.

Diplômée de l’ENSTA-institut polytechnique de Paris et d’un DEA en océanographie, météorologie et environnement de l’Université Pierre et Marie Curie, Chrystelle Busque, a été anciennement directrice financière et membre du comité exécutif du groupe CCR.

 

 

Olivier Larcher

Olivier Larcher a été nommé directeur général délégué de Groupama Assurances Mutuelles.

Actuellement directeur général de Groupama d’OC, le nouveau directeur général est diplômé de l’Inseec Paris. Il a effectué toute sa carrière au sein du groupe Groupama.

 

 

Véronique Brionne

Véronique Brionne prendra la direction des activités européennes de la société Everest Insurance fin septembre.

Diplômée d’un DESS en mathématiques appliquées, d’un MBA du centre des hautes études en assurance ainsi que du centre d’études actuarielles, elle a débuté sa carrière en 1998 en qualité d’analyste actuariel au sein d’Axa Espagne. Elle sera par la suite responsable d’équipe actuarielle, directrice, et directrice générale.

 

 

Gan (entreprise) — Wikipédia

Nicolas Boucquey

Nicolas Boucquey est nommé directeur général de Gan Prévoyance.

Il succède à Laurence Bauduin. Diplômé d’un master en management de projet de l’IAE de Lille et de l’Université du Canada et d’un MBA management entreprise d’assurance de l’Enass. Nicolas Boucquey commence sa carrière dans le secteur du conseil. En 2006, il rejoint Groupama en qualité de responsable des opérations santé et prévoyance de Gan Assurances. En 2019 il est nommé secrétaire général de Gan Prévoyance.

 

Jacques de Vaucleroy

Jacques de Vaucleroy élu président de Swiss Re.

Jacques de Vaucleroy est titulaire d’une maitrsise en droit de l’université Catholique de Louvain et d’une maîtrise en droit des affaires de la Vrije Universiteit Brussel. Jacques de Vaucleroy occupe plusieurs poste au sein d’ING puis rejoint Axa.

 

 

 

 

Sources :

Restez au courant – Juin 2023

On résume pour vous toute l’actualité de l’assurance de ce mois en France.

  1. Fusions, acquisitions, cessions
  2. Partenariats
  3. Produit
  4. Résultats
  5. Marché
  6. Législation

Fusions, acquisitions, cessions

Partenariats

Produits

Résultats

Marché

Législation

Fusions, acquisitions, cessions

Acquisition / CCR Re : La parole est à l’Autorité de la concurrence

La CCR a sélectionné en février dernier le binôme SMABTP et MACSF pour la prise de contrôle de la filiale de réassurance de marché la CCR Re. Le binôme prend 75% du capital, et à lui seul SMABTP détiendra un peu plus de 56%.

Le dossier d’acquisition est sur le bureau de l’antitrust français depuis le 23 mai. Si cette acquisition ne pose pas de problèmes de concurrence, alors l’antitrust peut autoriser l’acquisition dans un certains délais de 25 jours. Si des doutes subsistent au risque d’atteinte à la concurrence, alors le dossier de cette acquisition fera l’objet d’un examen plus approfondi de 65 jours supplémentaires.

Capital risque : Axa passe la vitesse supérieure

Axa investit 750 millions d’euros dans son fonds d’investissement Axa Venture Partners (AVP) lancé en 2016 pour soutenir l’écosystème technologique. AVP vise à rassembler 1,5 milliard d’euros pour réaliser ses premiers investissements d’ici au premier trimestre 2024, avec un terme fixé en 2025.

Le fonds se concentre sur des entreprises déjà établies et en phase de développement avancé, dans les secteurs de l’assurtech/fintech, de la santé numérique, de la technologie grand public et des logiciels.

AVP prévoit de mener des tours de table allant jusqu’à 150 millions d’euros, en mettant l’accent sur le soutien aux entrepreneurs européens. Actuellement, AVP gère environ 1,2 milliard d’euros d’actifs et a réalisé une soixantaine d’investissements.

L’assureur MMA fait le tri dans ses activités à destination des pros

Le groupe mutualiste Covéa va fermer sa start-up interne, Appenin, spécialisée dans la vente d’assurance habitation via les administrateurs de biens. Bien que la start-up ait été un succès technique, elle n’a pas réussi à atteindre ses objectifs commerciaux. Cette décision fait partie des récents arbitrages effectués par le groupe, qui vise à retrouver la rentabilité rapidement, notamment dans le segment des professionnels et des entreprises.

Covéa a également résilié d’autres contrats, tels que celui avec les cabinets de diagnostic immobilier et avec le courtier Indexia. Les salariés d’Appenin auront la possibilité de postuler à d’autres postes au sein du groupe ou de choisir un licenciement économique.

Croissance externe du Groupe Europ Assistance en Asie

Après avoir fait l’acquisition d’une participation majoritaire dans Gulf Assist WLL auprès de Mapfre Assistance l’an passé, Europ Assistance continue son expansion avec le rachat des activités d’Axa Partners en Malaisie, au Japon, en Thaïlande, à Taïwan et à Hong Kong, permettant de renforcer sa présence dans ces pays.

La plus importante acquisition de Generali en 10 ans

Le groupe d’assurance italien se renforce en assurance dommages et à l’international par l’acquisition de Liberty Seguros auprès de Liberty Mutual Insurance pour 2.3Mds €. Liberty Seguros est essentiellement positionnée en assurance dommages et est présente dans de nombreux pays comme l’Espagne, le Portugal et l’Irlande. Son chiffre d’affaires est de 1.2Md € pour 2022.

Le groupe Generali va ainsi devenir le quatrième assureur dommages en Espagne, le deuxième au Portugal et dans le top 10 en Irlande. L’impact de cette opération sur la solvabilité est estimé à 9.7 points et le taux de couverture du SCR était de 221% fin 2022.

 

Partenariats

CNP accélère son expansion en Amérique latine

CNP Assurances prévoit d’accélérer son expansion en Amérique latine, en particulier au Brésil et dans plusieurs pays de la région tels que le Mexique, le Chili et la Colombie. L’entreprise recherche de nouveaux partenariats et n’exclut pas des acquisitions, selon Asma Baccar, directrice de CNP Assurances en Amérique latine.

Déjà bien établi au Brésil grâce à un partenariat de plus de 20 ans avec la banque publique Caixa Econômica Federal, CNP Assurances cherche à diversifier ses activités dans le pays et à étendre sa présence dans les pays voisins. L’assureur vise également à établir des partenariats en bancassurance avec des banques de taille moyenne ou petite, tout en explorant le potentiel du numérique au Brésil.

Assurance-santé : la mutuelle des hôpitaux va s’appuyer sur la MGEN et Groupama
La Mutuelle nationale des hospitaliers (MNH) a choisi de s’associer à la MGEN et à Groupama pour faire face à la réforme de la protection sociale complémentaire des fonctionnaires et répondre ensemble aux appels d’offres pour les futurs contrats d’assurance santé des fonctionnaires hospitaliers. À partir de 2026, les agents hospitaliers seront couverts par des contrats santé collectifs, ce qui menace les mutuelles historiques des agents publics.
Cette alliance vise à apporter des réponses sérieuses et stables tout en évitant la concurrence entre les mutuelles. Groupama apportera son expérience des offres collectives et sa présence locale, tandis que la MGEN, en tant que première mutuelle de fonctionnaires, apportera son poids dans la fonction publique. La MNH agira en tant que chef de file et les contrats collectifs seront diffusés sous sa marque, en valorisant l’alliance avec ses partenaires.

Produits

Une assurance complète pour les personnes souffrant de maladies intestinales

En collaboration avec le professeur Matthieu Allez, le bancassureur BNP Paribas Cardif propose une assurance emprunteur complète aux personnes atteintes de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. Cette extension répond aux besoins des 270 000 personnes souffrant de maladies intestinales en France grâce aux dernières avancées thérapeutiques du professeur Matthieu Allez, mais aussi à une meilleure évaluation du risque tenant mieux compte des différentes formes prises par ces maladies.

Malakoff Humanis et Médicis lancent deux PER pour les indépendants

Malakoff Humanis et Médicis ont annoncé le lancement de deux nouveaux plans d’épargne retraite (PER) destinés aux chefs d’entreprise et aux travailleurs indépendants. Les contrats, nommés « PER Médicis multisupports » et « PER Médicis patrimonial », sont distribués par Malakoff Humanis et assurés et gérés par Médicis. Les deux PER offrent une gestion flexible avec différentes options d’investissement, des choix de sortie et une garantie optionnelle en cas de décès.

Les contrats offrent également des services spécifiques aux indépendants, tels qu’une plateforme d’écoute téléphonique pour les dirigeants en difficulté et des webinaires de prévention des risques professionnels. Les fonds sont gérés par Sienna Gestion, une société de gestion associée à Malakoff Humanis et Sienna Investment Managers.

 

Résultats

Bénéfice net doublé pour Generali sur T1 en 2023

Grâce à la croissance robuste de son segment dommages, Generali a vu son bénéfice net doubler et s’élever à 1,2 Md€ durant le premier trimestre.

Le bénéfice opérationnel affiché s’élève à 1,82 Md€ soit une hausse de 22,1%. Ce dernier a été soutenu par la performance du segment dommages (+74,6%) et par l’assurance-vie (+1%). La gestion d’actifs a elle plutôt baisser de 10%.

La croissance forte enregistrée au premier trimestre semble donner le ton et ainsi marquer la « bonne voie d’atteindre les objectifs » d’après son directeur financier. L’entrée de primes brutes est en hausse de 1,3% soit 22,16 Mds€ porté par le segment dommages (+10,1%). La collecte nette en assurance-vie est légèrement négative et représente une baisse de 190 M€. Pour finir le ration économique de solvabilité de l’assureur est de 227% en fin mars, comparé à mars 2022 où il était de 221%.

L’assistance voyage retrouve son niveau d’avant Covid

Les résultats 2022 du Syndicat national des sociétés d’assistance (SNSA) montrent que les voyageurs français se tournent de plus en plus vers les assistances voyage.

Le chiffre d’affaires global est de 4,3 Mds € soit une hausse de 14%. Le secteur du voyage enregistre une progression de plus de 50 % par rapport à 2021 soit un résultat supérieur à 2019 avant la crise sanitaire. D’après  Jean-Matthieu Biseau président du SNSA les personnes sont plus sensibles aux offres d’assistance et souscrivent plus facilement.

L’activité voyage représente 15 % du chiffre d’affaires global de l’assistance en France, soit 652,6 millions d’euros alors que l’activité auto représente 2,57 Mds €, soit 58% du chiffre d’affaires global de l’assistance en France. L’assistance habitation, elle, augmente de 13% par rapport à l’année passée et représente 551 millions d’euros soit 12.5% du chiffre d’affaires global France. Celui de la santé est à 420 millions d’euros soit 9,5% du chiffre d’affaires, une augmentation de 9%.

 

Marché

Cyber : les tensions toujours présentes pour les PME

L’Amrae a publié sa troisième édition du rapport « Lumière sur la cyber assurance ». Les tensions sur le marché persistent sur les prix mais aussi sur la capacité, mais l’association constate un mieux sur le marché de l’assurance cyber. Ce dernier rapport montre que le marché de l’assurance revient en territoire positif pour l’année 2022. Le volume global de primes a augmenté de 72% et la sinistralité est assez basse; elle a diminué de 57% par rapport à 2021. D’après l’Amrae, les taux de prime se stabilisent et le montant des capacités disponibles pour les grandes entreprises augmentent à nouveau.

Cependant le risque cyber est volatil et cette volatilité est perçue comme un facteur de risque par les assureurs. Les assureurs présents sur le marché français ont encaissé 315,7 M€ en 2022, bien loin d’être suffisant pour encaisser plusieurs attaques majeures, comme NotPetya en 2017 qui a couté 5 fois ce montant.

Leaders de l’assurance dommage : classement assurance auto et habitation 2023

Cette année, une distinction est particulièrement notable côté bancassureurs ; une progression en auto et habitation est visible. Les trois assureurs en tête restent inchangés en 2023 avec Covéa, Axa et Macif. Côté habitation la Maif s’installe sur la troisième marche du podium devant Groupama. Société Générale Assurances se place au 14e rang, confirmant ainsi la progression des bancassureurs.

Assurance vie : la collecte nette encore dans le vert

France  Assureurs a présenté en juin des chiffres mettant en avant le maintien de la dynamique de la collecte nette qui reste dans le vert. L’année 2023 est installée dans la stabilité après une oscillation de la collecte nette en assurance vie entre positif et négatif d’un mois à l’autre.

Les quatre premiers mois de l’année se terminent avec une collecte nette positive à 1,3 milliard d’euros. Cette dernière est positive sur les unités de compte à 3,6 Mds€ alors que le fonds euros décollecte. Ce montant s’explique par des cotisations en hausse à hauteur de 1,3 Md€ par rapport à avril 2022, qui atteignent 13,8 Mds€ en avril. Les encours en assurance vie s’élèvent à 1 893 Mds€ fin avril, soit une augmentation de 2,5% sur une année. Les PER représentent 88% des nouveaux encours ce qui montre leur dynamique positive. Les cotisations sur les produits retraite s’établissent à 577 M€ alors que les transferts s’élèvent à 333 M€.

Santé/Prévoyance : le CTip tire la sonnette d’alarme

Certaines préoccupations du Centre technique des institutions de prévoyance (CTip) concernent l’augmentation des dépenses de santé et des arrêts de travail. Malgré la fin de la crise sanitaire, les prestations versées par les institutions de prévoyance ont continué à augmenter, notamment en raison de l’augmentation des dépenses de santé et des effets du programme « 100% Santé ». De plus, les IP ont dû indemniser 30% d’arrêts de travail supplémentaires en 2022 par rapport à 2019. En 2022, les prestations versées par les IP représentaient 6,3 Mds€. Ces facteurs ont conduit à une détérioration des équilibres techniques.

De plus, les réformes annoncées, telles que le transfert de charges de l’Assurance maladie obligatoire vers l’Assurance maladie complémentaire et l’extension du programme « 100% Santé », suscitent également des inquiétudes et des critiques de la part du CTip. Malgré cela, le secteur a obtenu un résultat net positif grâce aux produits financiers, mais l’avenir est perçu comme incertain.

Les livrets creusent l’écart avec l’assurance vie

D’après le dernier « baromètre de l’épargne en France et en régions », le taux d’épargne demeure élevé et les français ont une aversion au risque toujours forte au bénéfice des livrets réglementés. Malgré le cycle inflationniste, le comportement des français reste quasi stable face à cette situation, d’après Stellane Cohen, présidente d’Altaprofits.

L’enquête confirme l’ancrage de l’épargne dans le pays, malgré les différentes crises. En effet, 84% des Français disposent d’au moins un produit d’épargne. Cependant la part des épargnants déclarant alimenter au moins une fois par mois leur produit d’épargne baisse et passe de 45% en 2021 à 39% en 2022.

Les épargnants se tournent globalement vers les types de produits sans risques, à faible rendement (68%). Cités par 82% des épargnants, les livrets règlementés arrivent en tête. Le critère le plus important pour faire un choix est la clarté de l’offre, d’après 55% de l’échantillon sondé.

Un second test de résistance climatique pour les assureurs

L’ACPR lancera un nouvel exercice de stress test climatique pour les assurances en 2023/2024. Ce stress test a pour vocation d’évaluer la solidité du secteur face aux transitions nécessaires pour un monde neutre en carbone d’ici 2050 en envisageant plusieurs scénarios; un de court terme et deux de long terme déjà présents lors du premier exercice. Ce stress test se fera sur base du volontariat.

Déminage entre Allianz et ses agents

Lors de la convention Mag3 à Toulouse les agents généraux d’Allianz France ont échangé sur leurs préoccupations. Ils s’interrogent sur différents projets de la compagnie, notamment le partenariat avec les Assurances du Crédit Mutuel (ACM) et les rumeurs de rachat du groupe Vilavi (anciennement Assu 2000). Le président d’Agéa, la fédération nationale des syndicats d’agents généraux, exprime son inquiétude quant à ce partenariat avec un bancassureur, soulignant la nécessité de protéger le portefeuille des agents.

Le directeur général d’Allianz France défend la coopération avec le Crédit Mutuel en soulignant l’importance de mutualiser les risques tout en préservant les intérêts du réseau d’agents. Un autre sujet de préoccupation concerne la volonté d’Allianz France de former un réseau d’agents spécialisés en assurance vie et épargne. Les agents expriment leur intérêt pour une association avec les agents vie, mais soulèvent des questions concernant l’application du mandat et les conditions d’exercice.

BPCE Assurance étend son activité IARD

BPCE Assurances IARD a annoncé un projet d’agrandissement en région où déjà 65% des collaborateurs exercent leurs fonctions. Le groupe a choisi d’étendre son site lensois pour implanter de nouvelles activités comme la prise en charge des clients assurés des caisses d’épargne et des Banques populaire. Une centaine de nouveaux collaborateurs seront certainement recrutés d’ici la fin de l’année prochaine. L’un des chantiers prioritaires du groupe est l’équipement des clients bancaires en produits d’assurance.

Avec le décès de Denis Kessler, une période d’incertitude s’ouvre chez SCOR

Après être resté 21 ans aux commandes du groupe Scor, Denis Kessler figure du groupe, s’est éteint. Après l’annonce de son décès, le cours de Scor s’est clôturé sur un gain de 6.13% à la Bourse de Paris. Le féroce opposant à une offre publique d’achat (OPA) ne pourra plus protéger le groupe des attaques de rachat de certains assureurs comme il l’avait fait précédemment avec Covéa qui avait proposé 43€ par action en 2018. Aujourd’hui le groupe vaut 24,93€ par action et sa capitalisation boursière est de moins de 4,5 milliards d’euros soit 10 fois moins que celle de Munich Re, le numéro un mondial du secteur.

Législation

Loi Lemoine : les changements et questions constatés

La loi Lemoine fait bouger l’assurance emprunteur un an après son entrée en vigueur. L’objectif de faire baisser les tarifs n’est cependant atteint qu’en partie alors que l’inclusion a, elle, progressé. Les deux objectifs de cette loi sont de baisser le coût grâce à la résiliation infra-annuelle (RIA) et d’étendre l’assurabilité avec la suppression du questionnaire de santé. La loi a été efficace pour crée un marché de reprise, les volumes de résiliations ont été multipliés par trois soit 3% des encours. La loi Lemoine a ainsi véritablement porté ses fruits sur la RIA mais la concurrence tarifaire ne joue pas à plein.

La suppression des questionnaires de santé a conduit 80% des alternatifs à appliquer des majorations sur les prêts Lemoine, égalant un surcout moyen de 20 à 25 % avec des variations fortes selon les acteurs. Les alternatifs ont dû absorber un risque accru de sinistralité en modifiant leur politique tarifaire contrairement aux bancassureurs qui ont pu faire jouer la mutualisation avec leur large portefeuille.

La loi peine à se faire un nom auprès des clients, car d’après l’étude réalisée par PwC, 66% des sondés savent qu’ils ont la capacité de résilier à tout moment, et la moitié d’entre eux ignorent comment s’y prendre. Les commerçants ainsi que les cadres et professions intellectuelles sont les mieux informés: ils représentent respectivement 18% et 17 %. 48 % des assurés estiment payer leur assurance de prêt trop cher selon l’étude.

 

Devoir de vigilance des assureurs : directive votée par le Parlement européen

Le Parlement européen a adopté ce mois-ci la proposition de directive sur le devoir de vigilance des entreprises. Ce texte rend responsable les assureurs des violations des droits humains et des normes environnementales commises par leurs client directs. Cette proposition fait suite à l’effondrement de l’immeuble Rana Plaza au Bangladesh le 24 avril 2013, visant ainsi une meilleure protection des droits humains et de l’environnement de la part des grandes entreprises.

En plus de l’approbation de cette proposition, les eurodéputés ont imposé à toutes les entreprises visées par la directive, d’adopter un plan de transition pour vérifier la réalité de leurs engagements en matières de climat.

L’amélioration des informations aux clients poussée par le CCSF

Après la saisi de Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie, le  Comité consultatif du secteur financier (CCSF) a publié quatre préconisations afin de simplifier l’accès à l’information des clients en assurance habitation, notamment concernant les garanties supplémentaires.

L’assureur doit tout d’abord régulièrement envoyer un rappel des caractéristiques du bien assuré. Il doit envoyer un avis d’échéance annuel à son assuré, rappelant à ce dernier la nécessité de contacter son assureur pour le tenir informé de l’évolution de ses besoins. Des exemples concrets des situations nécessitant une adaptation des garanties devront y figurer.

Aussi, l’assureur doit s’assurer d’échanger de façon périodique (soit tous les 5 ans au plus tard). Enfin, en fonction des besoins du client, l’assureur  doit proposer des adaptations du contrat et ainsi du tarif.

 

Résiliation en trois clics : une lente mise en place par les assureurs

Le 1er juin 2023, le décret d’application de la loi en faveur du pouvoir d’achat et de la protection des consommateurs a été voté mais un délais de 3 mois a été accordé pour les assureurs afin de mettre en place la nouvelle modalité de résiliation permettant aux consommateurs de résilier leur contrat d’assurance en 3 clics. Plusieurs groupes admettent que le dispositif n’a pas encore été mis en place. Cette nouvelle modalité de résiliation a pour vocation de contrer les pratiques dissuasives des assureurs en facilitant les résiliations.

 

PER : vers une nouvelle réglementation des frais sur transfert

Le Sénat français a adopté un amendement visant à réglementer les frais de transfert des anciens contrats de retraite supplémentaire vers le plan d’épargne retraite (PER). Selon cet amendement, les frais de transfert seront fixés par décret afin de faciliter la réorientation de l’épargne vers les PER. L’objectif est d’encourager le transfert des fonds placés sur les anciens contrats vers les PER en plafonnant les frais à 1 %, contre 5 % actuellement. Cette mesure vise également à harmoniser les régimes de frais applicables aux transferts de contrats vers les PER. Toutefois, cette réglementation des frais sur transfert doit encore être confirmée par l’Assemblée nationale dans le cadre de l’examen du projet de loi « industrie verte ».

 

 

Sources :