Nominations – Juin 2023

Quelles sont les nominations du mois dans le paysage de l’assurance française ? On vous récapitule le tout.

 

covéa

Nominations

David Mariuzza

David Mariuzza est nommé directeur et chargé de missions auprès de Sylvestre Frezal.

Diplômé de l’ISFA, cet actuaire est également titulaire d’un diplôme d’Expert ERM-CERA. Il intègre le cabinet Addactis  en 2009 et occupe plusieurs fonctions telles que responsable Solvabilité 2 et directeur practice modeling & finance. Depuis 3 ans, il était associé au sein du cabinet, spécialisé en assurance de personnes.

 

Nominations

Adam Sénio

Adam Sénio est nommé directeur réassurance cessions.

Actuaire de formation, Adam est passé par Aon Benefield et Milliman avant de rejoindre Generali en 2019 en tant que manager du Climate Lab. Depuis un an, il était manager réassurance IARD et vie de la filiale française de l’assureur italien.

 

 

Georges De Macedo

Georges de Macedo devient le nouveau CEO de Covéa Insurance, filiale britannique du groupe.

Doublement diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers ParisTech et de la Queen’s University de Belfast, cet actuaire a notamment travaillé durant 11 ans chez Mazars en tant que Senior Manager. En 2017, il rejoint Scor où il occupera plusieurs postes dont celui de directeur du programme IFRS 17 et puis directeur comptable. Cinq ans plus tard, il intègre Covéa comme chargé de missions pour la direction générale dans le cadre de l’association avec Partner Re.

La présidence de la filiale britannique sera désormais occupée par Chris Moat.

 

Jean-Baptiste Guyader

Jean-Baptiste Guyader nommé directeur financier de Swiss Life France.

Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Nancy et de l’Imperial College de Londres, Jean-Baptiste débute sa carrière en tant qu’auditeur financier avant de rejoindre Swiss Life France en 2015, comme contrôleur de gestion. Il exercera sa fonction sur les activités de courtage et puis d’assurance vie. Il était depuis 4 ans directeur du contrôle de gestion. Avec cette nomination, il rejoint le comité exécutif.

 

 

Patrick Cohen

Patrick Cohen est nommé Directeur général Marchés Europe & Santé.

Il succède à Antimo Perretta. Patrick Cohen a été à la tête d’Axa Italie pendant 5 ans et d’Axa France pendant 2 ans.

Avec cette nouvelle fonction, Patrick sera responsable du développement d’une nouvelle entité qui rassemblera et accélèrera les principales opérations d’assurance santé internationales du groupe.

 

Guillaume Borie

Guillaume Borie est nommé Directeur général d’Axa France.

Il succède à Patrick Cohen et rejoint le comité de direction du groupe.

Outre ces nominations, Axa réorganise son comité de direction avec la nomination de Nancy Bewlay en tant que Directrice de la souscription du Groupe, Françoise Gilles comme Directrice des Risques et Anu Venkataram comme Directrice de la Stratégie.

 

 

Scor

François de Varenne

François de Varenne nommé directeur financier et directeur adjoint de Scor.

Il intègre également le comité exécutif.

Avec plus de 17 ans d’expérience chez Scor, où il a occupé des postes comme Head of corporate finance & asset management et directeur des opérations, il travaillera en étroite collaboration avec Thierry Léger, directeur général.

 

Fabrice Brégier

Fabrice Brégier nommé président

Fabrice Brégier a été nommé comme président non exécutif du groupe Scor, remplaçant ainsi le défunt Président Denis Kessler. Diplômé de l’école Polytechnique et ingénieur en chef au corps des mines, Fabrice Brégier a commencé sa carrière en 1986 au sein du ministère du redéploiement industriel et du commerce extérieur. Après de multiples expériences au sein de différents ministères entre 1991 et 1993. Il devient PDG d’Eurocopter en 2003 et sera Directeur Général délégué d’Airbus en 2003. Depuis 2018 Fabrice Brégier est président de Palantir France et membre du conseil d’Administration de Scor depuis 2019.

 

Pierre Bonodot

Pierre Bonodot nommé directeur finance et technique.

Actuaire du CEA et diplômé d’HEC Paris, Sciences Po Paris, Pierre a débuté sa carrière dans le conseil, chez Eveho Conseil et Accenture. En 2011, il devient directeur de la performance chez Sogessur.

En 2016, il intègre Axa où il évoluera pendant 7 ans, notamment comme directeur controlling & partnering d’Axa Partners. Il est également co-président du club HEC Alumni Risques et Assurances et secrétaire général d’Insurtech France.

 

 

Jean-Louis Grosse-Delasalle

Jean-Louis Grosse-Delasalle élu président de la Macif, succédant à Philippe Perrault.

Jean-Louis a occupé plusieurs postes au sein du groupe. Au niveau régional, en tant que délégué régional, national et coordinateur régional. Il est ensuite devenu délégué national d’île-de-France. Avant sa nomination, il était vice-président du groupe. Il est également président du conseil de surveillance de Mutavie, administrateur d’Améa groupe, d’Ofi Invest, d’Abeille Assurances, d’IMA et d’Apivia Courtage.

 

Edouard Vieillefond

Edouard Vieillefond nommé directeur général de la Caisse centrale de réassurance.

Edouard a évolué au sein de la direction du trésor et de l’Autorité des marchés financiers (AMF) avant de rejoindre Covéa en 2014 où il a occupé différents postes tels que directeur général de GMF. En 2021, il a dirigé Praesential, sa structure de conseil et puis a rejoint la CCR en qualité de directeur général adjoint.

 

 

Jean-Baptiste Nessi

Jean-Baptiste Nessi nommé CEO de CNP Unicredit Vita, filiale italienne de l’assureur.

Diplômé en actuariat, il commence sa carrière au sein de Mazars avant de rejoindre CNP en 2012. S’occupant de l’épargne retraite et puis du périmètre France, il évolue en tant que directeur technique et fonction actuarielle. En 2020, il devient directeur financier de CNP Unicredit Vita et DGA de CNP Vita Assicura/Assicurazione.

 

 

Julia Deiva

Julia Deiva nommée CFO de CNP Unicredit Vita, succédant à Jean-Baptiste Nessi.

Actuaire de formation, Julia a également commencé chez Mazars et puis a rejoint Sogecap où elle a travaillé sur des sujets de rentabilité et gestion ALM. Quelques années plus tard, elle a rejoint Ageas France où elle était responsable reporting technique, rentabilité et ALM. Jusqu’alors, elle était responsable épargne retraite de CNP Assurances.

 

 

Bruno Laval

Bruno Laval nommé directeur commercial d’Everest Insurance International.

Ayant commencé sa carrière comme souscripteur grand comptes, il a ensuite poursuivi cette dernière chez Axa XL, en tant que responsable des activités de l’Amérique Latine, puis de l’Europe du Sud et de la France. Il évolue ensuite en tant que directeur régional pour les marchés émergents et directeur de la distribution pour l’Asie Pacifique et l’Europe. Depuis un an, il est associé et membre du board de l’assurtech iMeureka.

 

Harmonie Mutuelle

Olivier Milcamps

Olivier Milcamps nommé directeur études et prospectives assurantielles.

En 2001, Olivier rejoint Maaf santé et est chargé de l’innovation et de la technique en santé prévoyance. Sept ans plus tard, il est au côté du directeur général délégué de Covéa et est chargé de piloter de nombreux projets et partenariats. Après quelques années en Chine, il rejoint PMP Strategy en 2020 en qualité de senior manager du pôle assurance et santé.

Dans sa nouvelle fonction, il dirigera une équipe spécialisée dans la statistique et l’actuariat d’offres.

 

Virginie Babinet

Virginie Babinet promue directrice générale de l’assurance et l’assistance voyage.

Virginie a passé 27 ans de sa carrière chez AXA. Elle a commencé comme responsable du contrôle de gestion assurance vie et a évolué en tant que directrice du département.

Elle rejoint ensuite Axa Group Solutions où elle évolue en tant que directrice générale adjointe en charge des solutions finance & achats et devient membre du comité exécutif. En 2012, elle devient directrice d’Axa Business Support chez Axa Belgique. En 2016, elle est promue directrice groupe de la gestion de sinistres IARD, vie et santé.

Depuis 2020, Virginie est membre du comité exécutif du groupe Europ Assistance en tant que directrice de la transformation.

 

François Schmitt

François Schmitt est élu président

Président de la caisse régionale Grand-Est, François Schmitt devient le nouveau président du groupe Groupama. Il succède à Jean-Yves Dagès, en fonction depuis décembre 2012. Diplômé de l’Ecole supérieur d’ingénieurs et de techniciens pour l’agriculture en 1987.

Il est membre du comité d’audit et des risques et président du conseil d’administration de Gan Patrimoine depuis 2018. François Schmitt est président de la Commission agriculture et ruralité et représentait à ce titre Groupama au sein du Conseil de l’agriculture française. Il est aussi président délégué du conseil d’orientation mutualiste du groupe Groupama depuis 2018 et travaille avec le président du groupe Groupama depuis 2012, Jean-Yves Dagès.

David Vigier

David Vigier nommé directeur Art, Indemnisation, Juridique et Fiscal, succédant à Etienne de Varax.

Diplômé de l’Institut de management des risques du CHE et titulaire d’un executive MBA de HEC, David commence sa carrière au sein d’Elf Aquitaine en 1996, et rejoint ensuite Scor. En 1998, il rejoint AIG France en qualité de chargé de grand compte énergie, pour devenir par la suite Responsable du département risk Management y compris en Belgique et au Luxembourg. Depuis 2021, il était directeur commercial et développement, membre du CoDir d’Erget Group.

 

Stéphane Schott

Stéphane Schott devient CUO d’HDI Global Se France, remplaçant Philippe Klein.

Stéphane Schott est ingénieur diplômé de l’EUDIL et de l’Université de Lille. Il débute sa carrière en 1989 au sein d’Axa en qualité d’ingénieur prévention risques d’entreprises. Stéphane a travaillé au sein d’Aon, Zurich Insurance ou encore Ace Europe avant de devenir Directeur Incendie dommages chez MS Amlin.

 

Stéphane Désert

Stéphane Désert élu président

Stéphane Désert, le directeur général de la Mutuelle de Poitiers, a été nommé à la tête de Roam pour prendre ses fonctions le 1er janvier 2024. Il est en ce moment vice-président de l’association mutualiste. Le directeur général de SMABTP, Pierre Esparbès continuera ainsi d’assurer l’intérim jusqu’à la fin de l’exercice en cours.

 

 

Sources:

News Asurances Pro, Nominations : David Mariuzza et Adam Sénio rejoignent Covéa

News Asurances Pro, Nominations: Swiss Life France nomme son nouveau directeur financier

L’Argus, Nouveau directeur général pour Axa France

L’Argus, Groupama : François Schmitt est élu président

News Asurances Pro, Scor : François de Varenne devient DGA et directeur financier

News Asurances Pro, Grands risques : HDI Global SE France réorganise ses équipes

L’Argus, Intériale : mouvement au comité exécutif

News Asurances Pro, Nomination : Everest Insurance recrute Bruno Laval

News Asurances Pro, Roam : Stéphane Désert élu président

News Asurances Pro, Nomination: Jean-Louis Grosse-Delasalle devient président de Macif

L’Argus, CCR : un nouveau directeur général

News Asurances Pro, Nomination: Un nouveau CEO pour Covéa Insurance

CNP, Nominations dans les filiales internationales de CNP Assurances

News Asurances Pro, SCOR Fabrice Brégier nommé Président

News Asurances Pro, Nomination : Olivier Milcamps rejoint harmonie mutuelle

La percée de l’intelligence artificielle dans le secteur de l’assurance

La percée de l'intelligence artificielle dans le secteur de l'assurance

Selon l’IDC (International Data Corporation), le montant investi dans le développement de l’intelligence artificielle pourrait dépasser 300 milliards de dollars d’ici 2026. Selon McKinsey, l’usage de l’IA favoriserait la productivité et réduirait les coûts opérationnels de 40% d’ici 2030.

Bien que l’usage des nouvelles technologies de ce type occasionne de nombreux avantages pour les compagnies d’assurance, les risques qui y sont liés sont tout aussi conséquents et les maitriser est indispensable pour assurer une utilisation optimale de l’IA et en faire une avancée majeure.

 
Les avantages de l’intelligence artificielle

Tarification et provisionnement

Grâce à sa capacité à rassembler et traiter un très grand nombre de données, l’intelligence artificielle et ses développements permettent l’amélioration des méthodes de tarification.

L’arrivée du Machine Learning dans la profession a renforcé la précision du traitement des données effectué pour déterminer les polices d’assurance, en rassemblant de très nombreuses données, à la fois internes et externes, et a automatisé leur traitement. Cet outil est déjà bien utilisé dans la tarification des branches d’assurance non-vie et n’est pas un phénomène nouveau dans le secteur.

Le développement de l’IA permet cependant aux assureurs d’avoir accès à des données de sources multiples. Dès lors, la tarification et le développement de nouveaux produits d’assurance personnalisés, voire même de micro-couvertures adaptées à des besoins spécifiques sont des points positifs à l’avancée de l’IA dans le secteur. En effet, grâce à ces multiples données, le risque individuel est mieux prédit et les polices peuvent être tarifées de manière plus précise en augmentant le nombre de paramètres pris en compte dans les modèles. Ces assurances, notamment dans le domaine de l’auto, s’adapteront aux comportements et activités des assurés grâce à une analyse de données plus fine, par exemple via une modélisation dynamique des comportements.

L’utilisation de l’intelligence artificielle connectera en temps réel l’assureur et l’assuré, ce qui aura pour conséquence le développement d’un nouveau business model : des polices d’assurance tarifées, achetées et liées en temps réel.

De plus, le développement de techniques d’intelligence artificielle permet également de mieux étudier les développements de sinistres en portefeuille, permettant de différencier et modéliser les sinistres à développement plus long et d’impacter la stratégie de provisionnement. Ces techniques permettent également de déterminer les sinistres qui coûteront chers le plus rapidement. Ces avancées rendent donc les modèles utilisés de plus en plus précis puisqu’ils tiennent compte des caractéristiques des sinistres, ce qui donne une meilleure modélisation de la partie sévérité de la tarification car la projection des montants futurs restant à payer est plus précise.

 

Prédiction et gestion des sinistres

Outre la tarification, la percée de l’IA peut avoir une contribution significative au niveau de la gestion des sinistres.

Les modèles de Machine Learning développés dans le cadre de la prévision du volume de sinistres sont déjà implémentés dans la méthodologie actuelle. Cependant, l’utilisation de l’IA pourrait permettre une automatisation quasi-complète du processus de gestion. En effet, l’analyse des sinistres pourrait être accélérée, notamment en assurance auto, via le Deep Learning et le traitement des dégâts par le biais d’images provenant d’un smartphone ou la reconnaissance visuelle, en plus des données historiques de l’assureur.

Les algorithmes, nourris par ces données, permettent notamment de prédire les demandes d’indemnisation et de faire de la prévention à ce sujet car ils seront optimisés pour détecter quel assuré est susceptible de faire une demande d’indemnisation et prédire les évènements qui pourraient se déclencher et favoriser des sinistres.

De plus, l’IA favoriserait un traitement rapide et instantané de la prise en charge, de l’indemnisation et de la déclaration des sinistres. Cela réduirait la charge financière des compagnies d’assurance et stimulerait la satisfaction client et leur rétention. Un exemple concret est le cas de l’insurtech américaine Lemonade, qui aurait effectué le règlement de sinistre le plus rapide de l’histoire : en 3 secondes.

La combinaison de l’intelligence artificielle avec le volume de données dont disposent les assureurs pourrait également améliorer l’évaluation d’autres dommages à différents niveaux. Plus particulièrement, le montant d’indemnisation et le degré d’invalidité pour certains types de blessures ou à l’inverse, l’analyse des motifs de refus d’intervention dans le cadre d’assurance maladie ou invalidité pourrait être facilitée.

 

« L’IA favoriserait un traitement rapide et instantané de la prise en charge, de l’indemnisation et de la déclaration des sinistres. »

 

Détection de fraude

L’implémentation de l’IA pour détecter les fraudes dans l’assurance est une pratique de plus en plus courante dans l’industrie. En effet, un cas bien précis concerne l’analyse des demandes de remboursement grâce à des algorithmes sophistiqués en identifiant des fraudes potentielles.

Ces algorithmes peuvent examiner les tendances et les anomalies pour détecter les comportements frauduleux. Parmi ces outils utilisés, on retrouve l’analyse de texte qui identifie des informations contradictoires ou incohérentes dans les demandes de remboursement. L’analyse de l’image permet d’identifier des modifications apportées aux photos envoyées à l’assureur pour montrer les dégâts lors de l’ouverture d’un sinistre. Enfin, l’analyse des modèles comportementaux permet d’identifier les comportements inhabituels ou suspects d’un client et peut même déceler des comportements anormaux de la part des réseaux de distribution.

Cependant, l’utilisation de l’IA pour la détection de fraude en assurance pose des questions majeures telles que les données biaisées ou incomplètes qui peuvent entrainer des erreurs de détection, ou encore la question de la confidentialité et la protection des données du client. Ces problèmes sont toujours à l’étude dans le monde académique et des améliorations voient le jour.

 

Ses limites pour le secteur et la profession

Malgré la liste, non-exhaustive, des avantages explicités ci-dessus, l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le secteur suscite des peurs et entraine des risques dont il faut avoir conscience et pour lesquels il faut être préparé.

Inquiétudes concernant la conformité et l’éthique

L’utilisation de technologies génératives soulève notamment des questions de conformité et d’éthique, car elles sont basées, pour certaines, sur des modèles probabilistes qui ne sont pas conçus pour respecter des politiques strictes. En outre, ces technologies accumulent des données pour se raffiner continuellement, ce qui rend difficile la suppression des données et des informations de leur base de connaissances.

 

« Il est nécessaire de prendre le temps de comprendre ces systèmes, très souvent décrits comme des boîtes noires. D’ailleurs, les ouvrir est possible, mais cela demande les bonnes compétences spécifiques. »

 

De plus, étant donné que ces technologies prédisent des réponses pertinentes en fonction de l’observation et de la reproduction de ce sur quoi elles ont été formées, elles peuvent être biaisées, ce qui peut être difficile et coûteux à corriger pour l’utilisateur qui n’est pas prêt à gérer ce biais. En effet, afin de détecter ces biais, il serait nécessaire d’effectuer des tests pour repérer ces défauts dans l’ensemble des données.

Cependant, l’utilisation de l’IA et ses conséquences sont sujettes au programmeur ou à l’utilisateur derrière cette technologie, qui peut également être biaisé. Dès lors, il est nécessaire de prendre le temps de comprendre ces systèmes, très souvent décrits comme des boîtes noires. D’ailleurs, les ouvrir est possible, mais cela demande les bonnes compétences spécifiques.

 

L’intuition actuarielle

Concernant l’intuition actuarielle, l’intelligence artificielle ne pourra pas faire office de substitut pour l’ensemble des risques impactant le marché.  Il existe notamment des risques spéciaux (tremblements de terre, risques politiques, etc.) pour lesquels peu de données historiques existent et pour lesquels l’expertise de l’actuaire sera toujours nécessaire. Dans ce cas de figure, évaluer le risque ne dépend pas seulement de l’estimation des pertes finales, mais d’autres facteurs, tels que le rachat de réassurance ou encore les exigences de solvabilité de l’entreprise, que l’IA ne peut pas prendre en compte à ce stade.

Cependant, l’IA peut dans certains cas fournir de nouvelles perspectives afin de guider les actuaires à prendre de bonnes décisions. La combinaison de l’IA et l’intuition est alors clé.

 

L’interprétation des résultats

Au-delà de ces risques spéciaux, l’interprétation des résultats générés par les modèles de Deep Learning et Machine Learning nécessitent une réflexion différente qui implique une connaissance du business, que seul un actuaire qui connait l’activité peut avoir. En effet, les actuaires ont le pouvoir de contextualiser les résultats, expliquer ce qu’ils signifient en établissant un lien avec les activités de l’entreprise et comment ces résultats alimentent d’autres résultats.

 

L’adaptation du secteur au développement de l’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle et ses nombreux développements ne sont pas inconnus au marché. En effet, les insurtechs, depuis leur apparition dans le milieu des années 2010, sont des pionnières dans l’utilisation de cette dernière. Depuis ces dernières années, les insurtechs se font de plus en plus reconnaitre dans le secteur car elles sont prêtes à changer les méthodes traditionnelles en adoptant l’IA. Capgemini distingue en particulier trois types d’insurtech sur le marché : les « full carriers », qui développent de nouveaux produits d’assurance innovants et les distribuent (Alan, Luko, Qover), les distributeurs et les « enablers » tel qu’Akur8, qui fournissent des solutions technologiques aux compagnies d’assurance traditionnelles. Les assureurs évolueront avec cet environnement changeant en travaillant plus étroitement avec  ces insurtechs dans le cadre d’un écosystème plus large et en remplissant de nouveaux rôles au sein de celui-ci en tant que directeur et fournisseur de produits d’assurance « actifs ».

En matière de règlementation européenne, l’Union Européenne est actuellement en discussion pour le projet d’une réglementation intitulée AI Act, qui serait d’application d’ici 2025. En effet, la loi prévoit une exigence initiale pour la documentation et l’évaluation des applications de l’intelligence artificielle, notamment dans le cas de l’assurance vie et l’assurance maladie qui sont définies par l’UE comme des cas à haut risque. Cependant, l’entrée en vigueur de cette loi aura un impact pour les actuaires et leurs tâches. À l’avenir, lors de la sélection de modèles statistiques pour le calcul des risques de souscription, la classification selon la loi sur l’IA devra également être prise en compte et documentée.

De manière générale, l’arrivée de l’IA entraine une transformation du métier d’actuaire et une évolution vers des processus hybrides. S’intéresser aux nouvelles technologies et aux nouveaux langages (R, Python) sont des compétences de plus en plus recherchées dans la profession et ce n’est pas étonnant car les actuaires auront toujours un rôle clé dans l’analyse des données et leur interprétation, tout cela dans un environnement soumis à des contraintes réglementaires strictes. Les actuaires auront un autre rôle clé dans la persuasion de la direction, de la pertinence des modèles utilisés et des résultats produits. Cette évolution exigera également une collaboration plus accrue entre les profils d’actuaires classiques et les profils orientés vers la data science.

 

« L’arrivée de l’IA entraine une transformation du métier d’actuaire et une évolution vers des processus hybrides. »

 

La crainte de voir une diminution de la demande de profils actuariels n’est donc pas à l’ordre du jour. Les actuaires seront toujours cruciaux dans le développement de l’IA au sein des compagnies d’assurance. Ils seront indispensables dans l’évaluation des risques, en utilisant des modèles statistiques pour éclairer le développement de l’IA, la validation des modèles, en évaluant l’équité et la précision des algorithmes d’IA, la conformité des systèmes IA à la réglementation et à son utilisation de manière éthique. Au vu de l’évolution de l’IA, les actuaires pourront se développer en adoptant les bases de la data science, une compétence de plus en plus recherchée par les compagnies d’assurance.

 

Conclusion

Comme nous l’avons vu, l’implémentation de l’intelligence artificielle et de ses spécificités peut être un avantage considérable dans un marché où la concurrence est accrue. De manière générale, elle permet de réduire les coûts de l’assureur dans plusieurs domaines et être plus compétitif sur le marché en proposant des produits alignés avec les besoins des assurés.

L’intelligence artificielle est en train de révolutionner l’actuariat. Par conséquent, s’adapter à ces technologies et avoir une bonne compréhension de son impact dans l’amélioration de la profession est un défi auquel les actuaires font face et devront continuer à faire face dans les mois à venir.

Enfin, un avantage auquel on ne penserait pas quand on parle d’IA est qu’elle permettra de se focaliser davantage sur l’aspect humain. Grâce à l’automatisation des éléments de calcul ou d’administration, les actuaires auront davantage de temps à consacrer à des activités à plus forte valeur ajoutée, auxquelles l’intelligence artificielle apportera de nouvelles informations utiles aux actuaires pour prendre des décisions.

 
Sources:

Actuaries Afterwork – Paris 2023

Merci pour celles et ceux qui nous ont rejoint à l’occasion de notre 2ème Actuaries Afterwork à Paris 🛥️

La soirée était un véritable succès avec des participants deux fois plus nombreux ! Quelle joie de vous avoir vu si nombreux et d’avoir pu échanger avec vous. Vivement la prochaine édition ! 🤩

Restez au courant – Mai 2023

On résume pour vous toute l’actualité de l’assurance de ce mois en France.

  1. Fusions, acquisitions, cessions
  2. Produits
  3. Marché
  4. Résultats
 

Fusions, acquisitions, cessions

 

SMABTP entre au capital d’une start-up

SMABTP, spécialiste de l’assurance de biens et de responsabilité, a récemment investi dans le capital de la start-up Keepéo, qui a développé une plateforme destinée à l’accompagnement dans le secteur de la construction.

Cette plateforme facilite la conception du dossier d’ouvrages exécutés que tous les constructeurs ont dans l’obligation de remplir.

Avec cet investissement, SMABTP souhaite : « donner à l’entreprise les moyens d’accélérer son développement commercial et nous engager pour faire découvrir cette solution innovante à nos sociétaires. »

 
Nouvelle filiale pour Vyv

L’UMR rejoint officiellement le groupe Vyv et devient son assureur unique pour les activités d’épargne retraite individuelle.

Cette intégration est l’aboutissement de plusieurs étapes, notamment de l’obtention de son agrément FRPS en décembre 2022 et après le vote à l’unanimité des conseils d’administration des deux acteurs et d’Harmonie Mutuelle et MGEN.

Pour le groupe Vyv, cette adhésion permettra d’étoffer la diversité des offres de protection proposées à ses membres. De son côté, l’UMR voit cette adhésion comme une opportunité d’assurer ses services à l’égard de ses assurés en intégrant un groupe mutualiste prudent.

 
Axa acquiert la filiale espagnole de GACM

L’assureur français a racheté GACM España, filiale espagnole du Groupe des Assurances du Crédit Mutuel, via Axa Espagne.

Cette opération, dont le montant s’élève à 310 millions d’euros, devrait se finaliser dans le courant de cet été.

L’objectif d’Axa est de renforcer son positionnement sur le territoire espagnol.

 
SMABTP arrive aux Pays-Bas

SMABTP s’impose comme leader de l’assurance sur le marché de la construction en devenant actionnaire de référence de DUPI, agence de souscription spécialisée en marine et construction.

Plus particulièrement, SMABTP détient 58,56% des parts de l’agence, qui a engrangé 223,3 millions d’euros de primes intermédiées en 2022.

Avec cette alliance, SMABTP pourra mieux assurer les chantiers de construction aux Pays-Bas et apportera son expertise aux acteurs couverts par DUPI.

 
Achat de LeasePlan finalisé

Restez au courantComme annoncé en novembre dernier, Société Générale vient de finaliser l’achat de LeasePlan, géant de l’automobile néerlandais, pour un montant de 4,8 milliards d’euros.

Avec une flotte totale de 3,3 millions de véhicules, Société Générale a pour ambition d’accroitre sa flotte de 6% par an et ainsi devenir un acteur important sur le marché. Rappelons que Société Générale a cédé à Crédit Agricole des actifs d’environ 500 millions d’euros.

ALD, la filiale de Société Générale par laquelle cet achat s’opère, acquiert un nouveau statut de compagnie financière holding, et sera dorénavant sous l’autorité de la BCE.

 

Produits

Certiloc, le nouveau service de Sada Assurances

Sada Assurances, filiale de l’assureur allemand DEVK et spécialiste des professionnels de l’immobilier, lance Certiloc à destination de ses courtiers et administrateurs de biens.

Plus précisément, ce nouveau service permet de délivrer un agrément de solvabilité afin de vérifier la validité des dépôts de dossier pour les courtiers et administrateurs de biens.

Selon le président, cela permettra « d’accélérer l’entrée dans les lieux d’un locataire et de rassurer les propriétaires non occupants, en garantissant la perception du montant de leurs loyers en cas d’impayés. »

 
Dépendance : Tutélaire lance une nouvelle offre

Dans la suite de la proposition de loi incitant les français à souscrire à une assurance dépendance, Tutélaire lance « Sâge autonomie », accessible à tous.

Distribué via deux partenariats avec la MSP et la Mutuelle complémentaire d’Alsace, ce nouveau produit couvre la dépendance partielle et est fixé sur les critères d’évaluation de l’Allocation personnalisée d’autonomie. En outre, le capital forfaitaire est de 1500€ en Gir 4 et une rente mensuelle en GIR 3.

Côté tarification, la mutuelle estime un ratio sinistres à primes entre 80 et 90% mais se réserve le droit d’augmenter ses tarifs.

 
« Eres La Vie »

La compagnie Eres spécialisée en épargne salariale, retraite et actionnariat salarié, lance « Eres La Vie », son premier produit d’assurance vie.

Disponible via les CGP et les courtiers, ce nouveau produit propose 400 supports, dont 40 en immobilier et 11 fonds de capital investissement. De plus, un tiers des supports sont labélisés ISR, Greenfin ou Finansol.

Spirica, la filiale d’assurance vie du Crédit Agricole, assure ce nouveau produit sur le marché de l’assurance vie.

 

Lyanne lance deux nouveaux services

L’assurtech Lyanne, spécialisée dans le diagnostic de contrats d’assurance, lance deux nouveaux services afin d’aider les compagnies d’assurance à gérer les réclamations de leurs clients et les recours.

L’atout du service est de fournir une réponse en maximum 30 jours aux assurés, ce qui permettrait aux assureurs de respecter le délais des 60 jours pour la réclamation. Concernant les recours, les indemnités, habituellement abandonnées, pourront être récupérées par les assureurs.

 

Digitalisation des constats de dégâts des eaux

L’assurtech Watio propose une nouvelle solution destinée à la digitalisation du constat de dégâts des eaux. Avec cette solution, remplir le constat se fera plus rapidement : en 5 minutes au lieu de 30 habituellement. L’assuré sera accompagné à chaque étape jusqu’à la signature et le constat sera directement envoyé à la compagnie d’assurance.

Selon le fondateur, cette solution permettrait d’aider à la fois les assurés et les assureurs, notamment car les dégâts des eaux représentent le sinistre le plus fréquent pour l’assurance habitation.

Sa première version est actuellement testée chez Allianz, Axa, la Macif et Covéa.

 

Lancement de la propre plateforme de pièces de réemploi pour la Maif

La Maif lance son propre réseau de mise en relation entre recycleurs, réparateurs et experts pour inciter à l’utilisation de pièces de réemploi dans les réparations auto, l’objectif étant de favoriser l’économie circulaire et bénéficier d’un réseau efficace et opérationnel pour répondre à la demande. Pour faciliter cette mise en relation entre les différents acteurs, La Maif a lancé sa propre plateforme : un « hub » de la pièce de réemploi pour faciliter la commande et le sourcing au sein des recycleurs.

Actuellement en cours de déploiement sur l’ensemble du réseau de réparateurs et experts avec lesquels travaille la Maif, ce dispositif compte déjà 1500 réparateurs sur 3000 qui en sont équipés.

 

Marché

Nouveau réseau d’agents spécialisés en assurance vie

Selon plusieurs sources, la filiale française de l’assureur allemand Allianz envisage de créer un réseau d’agents spécialisés en assurance vie pour augmenter sa compétitivité. L’objectif à terme est de rassembler 250 agents d’ici 5 ans.

Ces agents seront concentrés sur des villes qui ne sont pas soumises à des accords avec d’autres agents Allianz. Cette pratique est similaire à celle de ses concurrents comme Axa et ses agents A2P. Cependant, selon Mag3, ces nouveaux agents devraient faire partie du seul réseau rassemblant 1800 agents.

 
Lancement de la Fondation Covéa

Restez au courantMi-mai, Covéa a lancé sa première fondation d’entreprise : la Fondation Covéa. Sa présidence sera assurée par Laurent Tollié, DG délégué.

Avec un budget annuel de 4 millions d’euros, Covéa souhaite défendre trois causes importantes, à savoir le droit des femmes, l’inclusion sociale et les savoirs relatifs à cette inclusion. Les collaborateurs du groupe mutualiste participeront activement aux activités de cette fondation, notamment via des missions de mentorat.

 
 
Fin de conflit entre Crédit Mutuel et Arkéa

Début mai, Crédit Mutuel, Arkéa et les 18 fédérations membres du groupe ont mis fin à un conflit de plus de 10 ans avec la conclusion d’un accord : l’autonomie des fédérations membres tout en préservant la cohésion du groupe Crédit Mutuel.

Pour assurer les intérêts des fédérations, cet accord annonce la nomination d’un vice-président délégué, à savoir le président d’Arkéa Julien Carmona, ainsi que la mise en place d’un droit véto pour ces dernières afin de sécuriser l’emploi et un « guide de bonnes pratiques commerciales ».

 
La CSDDD dans un débat européen

Début mai, les députés européens ont voté le projet de directive concernant le devoir de vigilance des entreprises en matière de développement durable, impactant les compagnies d’assurance. En effet, les assureurs pourraient être responsables des violations des droits humains et des normes environnementales de leurs clients. Cependant, certains établissements financiers, tels que les fonds de pension et fonds d’investissements alternatifs sont uniquement soumis à un contrôle de leurs clients.

Cette décision a fait l’objet d’un débat entre le Parlement européen et le Conseil européen.

 
La loi industrie verte inquiète les assureurs

Décarboner le marché financier en réorientant 2 000 milliards d’euros d’encours de l’assurance vie et épargne-retraite vers des investissements non cotés fait réagir France Assureurs et l’Association des assureurs mutualistes, qui craignent un impact sur les différentes offres sur le marché.

En effet, le gouvernement souhaiterait définir des « profils d’allocation » qui comprendraient un montant minimum d’unités de compte investis des actifs non cotés. Le directeur général de France Assureurs privilégie d’autres pistes, notamment la gestion sous mandat.

De plus, les épargnants n’auront pas la liberté de retirer leurs avoirs pour les actifs non cotés, « à faible liquidité », ce qui entraine un risque pour les assureurs.

La rentabilité moins efficace de ces actifs inquiète également les investisseurs.

 
Vilavi dans le viseur d’Allianz France

Le groupe de courtage Vilavi, ex-Assu 2000, pourrait potentiellement être racheté par Allianz France. En effet, ce dernier serait en discussion à cet effet, selon « La Lettre de l’Expansion », et pourrait faire une offre dans quelques semaines.

Allianz France est accompagné par Deloitte et le cabinet d’avocats August Debouzy pour cet éventuel rachat, dont le prix serait estimé entre 300 et 350 millions. Cependant, cela pourrait entrainer des tensions entre Allianz et ses agents généraux, ainsi qu’avec les assureurs partenaires du groupe de courtage.

D’autres acteurs du marché seraient également intéressés par cette vente.

 
Des mutuelles en route pour Matignon

Les services du Premier ministre s’apprêteraient à lancer leur appel d’offres dans le cadre de la réforme de la protection sociale complémentaire des fonctionnaires. Les services du Premier ministre devraient donner le coup d’envoi des premiers appels d’offres puis le ministère de l’Intérieur devrait suivre. En plus de la réforme de la protection sociale complémentaire des fonctionnaires, cet appel d’offre prévoit aussi l’instauration d’une couverture santé au 1er janvier 2024, qui devrait concerner plus de 4000 agents actifs répartis dans la centaine de services qui assistent la Première ministre.

Trois mutuelles seraient en piste pour candidater, dont Intériale qui est spécialisée dans la couverture des agents du ministère de l’Intérieur, aux côtés d’Axa récemment partenaire ; Mgéfi, mutuelle référencée au ministère de l’Economie et des Finances et enfin la MGEN, qui d’après son directeur général, Fabrice Heyriès, indique : « La procédure d’appel d’offres va peser sur les niveaux de frais et nous sommes les seuls à disposer d’un outil industriel en capacité de traiter de grosses séries. »

 
Generali : Des oppositions mais des comptes agrées

Francesco Gaetano Caltagirone, le troisième actionnaire de Generali n’a pas approuvé ses comptes lors de l’assemblée générale du groupe d’assurance italien tenue le 28 avril. Malgré des précédents conflits lors de l’assemblée générale en 2022, la dernière en date, moins agitée, a conduit à l’approbation des états financiers du groupe Generali, de son dividende de 1,16 euro par action, versé à partir du 22 mai 2023, ainsi que de son plan d’actionnariat pour les employés du groupe.

La politique de rémunération a mené à deux résolutions votées durant cette assemblée générale – divisée en deux parties, d’après l’agence Dow Jones : « 70% des votes en faveur de la rémunération est un très bon résultat, signe que le marché continue d’apprécier les mesures prises par la direction. Une participation de 63,22 % du capital est un résultat très intéressant, pour une assemblée qui n’a pas décidé du renouvellement du conseil d’administration ».

 
Vers un investissement responsable

Depuis l’an dernier, la loi Energie Climat impose à chaque assureur de détailler son approche de l’investissement responsable dans un rapport, ils permettent d’accéder à une quantité immense d’informations où les assureurs exposent la stratégie qu’ils mettent en place pour mieux intégrer les enjeux extra-financiers dans leur politique d’investissement. Selon le cabinet Addactis, 86 % des dossiers étudiés mentionnent par exemple l’exclusion du charbon, contre 41 % pour les énergies fossiles non conventionnelles et 36 % pour la violation des droits humains, signe d’un niveau de maturité bien différent d’un sujet à un autre.

La mesure de l’impact des investissements sur la biodiversité ne sera obligatoire qu’à partir de cette année mais déjà 59 % des assureurs ont commencé à y travailler dès l’an dernier. Aussi les acteurs devront compléter leur rapport avec 14 indicateurs récemment rendus obligatoires, comme les émissions de CO2, le rejet de déchets dangereux ou encore l’amplitude des écarts salariaux qui les challengera à calculer les « principales incidences négatives » (PAI) de leurs investissements sur l’environnement et la société.

 
Plus de 3.000 communes en arrêté Cat Nat

Après l’épisode de sècheresse de l’année 2022, un premier arrêté de catastrophe naturelle vient d’être publié et plus de 3 000 communes françaises sont concernées. Le coût engendré par la sécheresse est estimé à 2.9 Mds d’euros pour l’année 2022 soit un pic historique d’après France Assureurs.

Un premier arrêté de catastrophe naturelle relatif aux phénomènes de retrait-gonflement des sols argileux en 2022 a aussi été publié récemment et près de 3 470 communes ont été touchées par des mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols durant l’exercice. D’après la carte interactive conçue par le cabinet d’expertise Eurexo, le Sud-Ouest, la zone à cheval entre le Sud de la Nouvelle-Aquitaine et le Nord des Pays de la Loire mais aussi la grande moitié Est du pays qui a été impactée avec une large bande allant de la région Paca jusqu’au Hauts-de-France ont été impactés par le phénomène de RGA.

 
Validation des comptes d’Axa mais déception de Reclaim Finance

L’ensemble des résolutions de l’assemblée générale a été adopté par au moins 94 % des votes en 2023, dont notamment l’approbation des comptes et la fixation du dividende à 1.70 euro par action. Un nouveau plan climat est bientôt officialisé, Reclaim Finance, organisation ayant pour objectif de mettre la finance au service de la justice sociale et climatique, est notamment intervenue par le biais de son porte-parole John Beard, durant l’assemblée générale pour alerter sur les impacts humains et environnementaux de futurs terminaux d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) au Texas dont il est originaire.

La réponse du groupe a déçu cette organisation qui estime « qu’Axa et ses pairs devraient immédiatement cesser de soutenir le développement de projets de GNL et, plus généralement, d’énergies fossiles ». Le groupe Axa a annoncé en octobre 2021, qu’il «  renforce ses exclusions existantes vis-à-vis des secteurs du pétrole et du gaz, avec un accent particulier sur les activités non-conventionnelles et les nouvelles explorations ».

Résultats

 
Résultats premier trimestre BPCE

Le premier trimestre de cette année s’est avéré compliqué pour le groupe bancaire mutualiste. En effet, son produit net bancaire (PNB) a diminué de 5 % en un an, s’affichant à 5,8 milliards d’euros. Son résultat net part du groupe a aussi baissé de 29 % et est affiché à 533 millions d’euros. Selon le groupe, ces chiffres sont les résultats des effets liés à l’épargne réglementée, dont le groupe détient près de 30% des parts de marché.

Cependant, le président du groupe affirme « la solidité des comptes de BPCE », dont les fonds propres sont affichés à 70 milliards d’euros.

 
L’année 2022 pour les bancassureurs

L’Argus a récemment publié son classement bancassurance 2023.

L’an dernier, l’assurance vie n’a pas réellement progressé, impactée par la remontée des taux et les mauvaises performances de marché. Cependant, cette dernière a tout de même eu un résultat positif sur le chiffre d’affaires des assurances du Crédit Mutuel (+10,1%) et de Prépar Vie (+18,7%).

L’activité dommages a été relativement dynamique. L’ensemble des chiffres d’affaires pour cette activité a progressé. Le classement reste identique à celui de 2021, avec dans le top 3 : BPCE Assurances (3), GACM (2) et Crédit Agricole Assurances en première position.

 
L’assurance vie continue de faire grise mine face au Livret A

Le livret d’épargne règlementée et le livret de développement durable et solidaire ont regroupé plus de 25 milliards d’euros de collecte nette, soit 10 fois plus que l’assurance vie qui a amassé 2.6 milliards d’euros. Tous produits confondus, les assureurs subissent les retraits de capitaux sur les fonds en euros.

En 2022, les assureurs ont servi un rendement en hausse pour la première fois depuis trente ans tandis que les plans d’épargne retraite ont affiché une collecte nette mensuelle de 463 millions d’euros. Les détenteurs d’assurance-vie ont retiré des fonds pour financer la vie courante, l’achat immobilier et faire face à l’inflation. En outre, la hausse des décès a également contribué aux sorties de capitaux.

 
Résultats 2022 Alan

En 2022 le néo-assureur, a terminé l’année avec une augmentation de 82 % du chiffre d’affaires et un résultat technique déficitaire mais en amélioration face à 2021 qui était de 51.8 contre 15.2 millions d’euros en 2022. Cette amélioration est certainement dû au fruit de la politique de rétablissement de l’équilibre technique du portefeuille français.

Les pertes, elles, se sont creusées passant de 60.5 à 72.4 millions d’euros entre 2021 et 2022, indicateur assumé par le néo-assureur au titre de son développement qui est mis en parallèle de la croissance des primes acquises assurantielles en progression de 82 % en 2022. Les pertes résultent de la progression des dépenses liées au développement du groupe, comme la masse salariale ou encore des coûts de développement informatiques. Cela étant à fin 2022, le nombre d’assurés a augmenté de près de 50 % et son ratio de solvabilité est de 383%.

 
Résultats 2022 Médicis

La mutuelle de retraite professionnelle supplémentaire (MRPS) Médicis, affiliée à la Sgam Malakoff Humanis a publié ses résultats et termine l’année 2022 en berne. Ses cotisations s’élèvent à 44.7 M€ en 2022 contre 45.7 en 2021 et son résultat d’exploitation est de 1.2 M en 2022, soit une baisse de 0.6 M€ en suivant la même tendance entre 2021 et 2022.

Marqué par une hausse des taux d’intérêt et la baisse du marché des actions en 2022, le portefeuille des placements de La mutuelle de retraite professionnelle supplémentaire Médicis a généré une perte de 301.9 M€ qui s’explique par une contribution négative des obligations et une contribution négative du portefeuille de performance et surtout des actions cotées.

 
Résultats 2022 MACSF

Pour ses résultats de 2022, la mutuelle des professionnels de santé affiche un résultat net de 247 millions d’euros, en baisse de 6%. Cependant, ses fonds propres consolidés ont augmenté et ont atteint 3,8 milliards.

En vie, la mutuelle présente un chiffre d’affaires de 2 228 millions, en baisse de 1,4%. L’activité d’assurance vie a atteint 1 481 millions (1 537 millions en 2021).

En non-vie, l’activité a atteint 709 millions d’euros, en progression de 4,4%. Cela a notamment été porté par l’assurance dommages aux biens des particuliers et la RC professionnelle et la protection juridique.

Le ratio de solvabilité est de 288%.

 
Résultats T1 Allianz France

Concernant ses résultats du premier trimestre, Allianz France est positif.  En effet, son volume de primes a atteint 3,64 milliards d’euros, une augmentation de 0,6% par rapport à la même période en 2022, et son chiffre d’affaires a également augmenté de 177,8%, et a atteint 154 millions d’euros.

En IARD, le volume d’affaires a atteint 1,51 milliard et son bénéfice net est affiché à 151 millions, soit une augmentation de 1,4%. Le ratio combiné est de 90,7%.

En assurance de personnes, le bénéfice net a augmenté de 13,3%, atteignant les 183 millions.

 
Résultats T1 Axa France

Axa France a également publié ses résultats pour son premier trimestre de l’année. Son chiffre d’affaires a atteint 7,326 milliards d’euros, en baisse de 4% comparé au premier trimestre 2022.

Cette baisse est notamment expliquée par l’activité santé pour laquelle l’assureur a perdu deux contrats internationaux d’un montant de 500 millions d’euros. Cependant, l’assurance vie en fonds euros a progressé de 4%.

En dommages, le chiffre d’affaires a progressé de 4%, avec une croissance de 2% pour le marché des particuliers et une augmentation de 6% des primes pour les entreprises.

Au niveau groupe, le chiffre d’affaires est en hausse de 2% (31,8 milliards d’euros), porté par l’assurance dommages en progression de 6% et la hausse de 7% des primes en assurance d’entreprises.

 
Résultats T1 SCOR

Pour ce premier trimestre, Scor affiche un bénéfice net de 311 millions d’euros, en hausse comparé à la même période l’an dernier. La perte de 2022 a été recalculée à 35 millions d’euros sous la nouvelle norme comptable, alors qu’elle était annoncée à 80 millions en 2022.

La hausse du bénéfice est notamment expliquée par des conditions tarifaires favorables, ainsi que la diminution de la surmortalité et des sinistres liés à la pandémie.

Calculés en IFRS 17, ses revenus brut d’assurance ont cependant baissé de 2%, atteignant presque les 4 milliards d’euros.

 
 
Sources :

Nominations – Mai 2023

Quelles sont les nominations du mois dans le paysage de l’assurance française ? On vous récapitule le tout.

 

Charlotte Bichet d’Halluin

Charlotte Bichet d’Halluin prend la tête de Ma mobilité au sein d’Allianz France.

Diplômée d’HEC, Charlotte débute sa carrière dans le cabinet en stratégie Roland Berger, puis rejoint Generali en 2009. En 2012, Charlotte rejoint Allianz France et enchaine plusieurs fonctions dans le pôle stratégie et devient directrice générale de Protexia. En 2022 elle prend en charge l’écosystème Ma vie quotidienne puis en plus sa tête.

 

 

 

Clotilde Friedlander

Clotilde Friedlander

Clotilde Friedlander prend la direction générale de Protexia.

Diplômée d’Expertise comptable et de l’Ecole des cadres, elle débute sa carrière au sein d’Arthur Andersern dans l’audit, puis rejoint Allianz France en 2006 où elle occupera plusieurs postes, dont celui de responsable de l’organisation et études comptabilité-finance et responsable du centre solutions client retraite collective au sein du service client et enfin dernièrement la direction générale de Protexia.

 

 

 

cnam

Nommée par le Mouvement des entreprises de France (MEDEF), Cécile Peyrafort devient membre titulaire et représentante des employeurs en remplaçant ainsi Nathalie Buet.

Nathalie Buet

Nathalie Buet

Nathalie Buet, anciennement membre titulaire et représentante des employeurs, prend aujourd’hui la fonction de membre suppléante et représentante des employeurs en remplacement de Roxane Solesse.

 

 

 

 

 

Sur désignation de la Fédération nationale de la Mutualité française (FNMF), Cécile Fabron devient membre suppléante et représentante de la mutualité en remplacement de Ursule Noumbi.

 

 

 

Frédéric Traimond

Frédéric Traimond devient directeur général adjoint de Vaudoise Assurances.

Actuaire diplomé de l’ISFA, Frédéric débute sa carrière en 1998 au sein d’Axa Switzerland puis intègre le groupe Flagstone Re Suisse en 2007 en qualité de Chief Risk Officer. Il en prendra la direction générale deux ans plus tard. Il rejoindra PwC France en 2014 et sera d’abord partner, puis Directeur de la division Risk Consulting & Software pour l’Europe de l’ouest et du sud chez Willis Towers Watson. En 2018, il rejoindra Vaudoise en qualité de Chief Risk Officer.

 

 

helvetia

Fabian Rupprecht

Fabian Rupprecht prendra la Direction Général d’Helvetia.

Arrivé au sein d’Helvetia, Fabian Rupprecht prendra la Direction Générale d’Helvetia le 1er octobre 2023 et succèdera à Philipp Gmür.

Diplômé de la WHU – Otto Beisheim School of Management de Coblence en Allemagne, Fabian débute sa carrière en 1994 au sein de Colonia Konzern puis en 1998, il rejoint le groupe Axa et évolue dans divers postes allant jusqu’à être Directeur Opérationnel à Paris. En 2013, il devient Directeur Financier pour la région Méditerranée et Amérique latine puis pour les marchés émergents à partir de 2016. Il sera également nommé CEO pour la région Moyen-Orient et Afrique en 2016.

Depuis 2018, Fabian Rupprecht occupe le poste de CEO International Insurance et est membre du comité de Direction de l’assureur néerlandais NN Group.

 

 

ms amlin

Lise Lombard-Dumont

Lise Lombard-Dumont nommée Directrice Financière au sein d’MS Amlin Insurance.

Après 19 années d’expérience suite à son diplôme au sein d’HEC Paris en Finance et Management, Lise Lombard-Dumont succède à Frédéric Fischer et prend la tête de la Direction Financière de l’assureur MS Amlin.

Lise débute sa carrière en 1999 au sein de PwC en qualité d’auditrice, et rejoint Axa 5 ans plus tard où elle occupera divers postes au sein de la Direction Financière. A son retour à Paris, Lise était chargée de piloter la structure d’Axa.

 

 

 

Dan Bendavid est nommé au poste de Global Lead Innovation au sein d’Axa XL.

Diplômé de CentraleSupelec, Dan Bendavid commence sa carrière en 2000 en tant qu’associé au sein du cabinet de conseil en stratégie AT Kearney en France. Il sera nommé 6 ans plus tard comme Senior Engagement Manager chez McKinsey à Paris Il rejoint en 2010 le groupe Axa où il occupera plusieurs postes dont la définition de la stratégie numérique du groupe pour les opérations et les services. Il sera nommé Directeur Sinistres pour la région Asie en 2014 et intègrera Axa Next en 2018 en qualité de Directeur des Opérations. Dan Bendavid deviendra plus tard Directeur P&C en charge du business innovation center d’Axa Next.

 

arc europe

Willem Aal devient Directeur Général au sein d’Arc Europe.

Willem Aal succèdera à Ilaria Caputo et prendra ses fonctions le 1er juin. Diplômé de l’institut De Baak et des universités de Groningue et Rotterdam, Willem Aal commence sa carrière dans la vente et le marketing au début des années 90. En 2007 il intègre l’ANWB (automobile club néerlandais) en qualité de Directeur Commercial avant d’occuper le poste de Commissaire de Conduite. Depuis 2017, Willem Aal était le Business Director de l’ANWB où il a développé des services digitaux dédiés à la mobilité.

 

 

 

Paolo Ribotta nommé CEO de Zurich France.

Paolo Ribotta

Paolo Ribotta succède à Vinicio Cellerini, et devient CEO. Il fera également partie de la Direction Générale de la France mais aussi de la leadership team de Zurich Group. Après avoir été diplômé de la Luiss Business School, de la Harvard Kennedy School, de l’Insead et de la London Business School, Paolo commence sa carrière en 1990 à l’UAP (aujourd’hui Axa). Il occupera par la suite des postes à Zurich France entre 1997 et 2011 dont le poste de CEO. Il rejoint ensuite XL Insurance (Axa XL) en qualité de Directeur de la Distribution et des Réseaux. Il sera ensuite CEO de Generali GC&C en 2012, puis CEO de Generali Employee Benefits depuis 2019.

 

 

 

Sophie Renaudie

Sophie Renaudie est nommée Directrice Financière de la Banque Postale.

Sophie Renaudie sera la nouvelle Directrice Financière de la Banque Postale et succèdera ainsi à François Géronde à partir du 30 mai. Après un DEA modélisation et analyse quantitative, Sophie Renaudie débute sa carrière en 1995 à La Poste en qualité de Responsable Normes et Processus Epargne. Cinq ans plus tard, elle rejoint Efiposte, en tant que Réviseur puis Responsable Comptable. Elle occupera plusieurs postes au sein du groupe puis en 2016, elle sera nommée Directrice du Contrôle Financier du groupe La Poste et deviendra également, deux ans plus tard, administratrice au conseil de surveillance, membre du comité des risques, du comité des comptes et du comité stratégique et de la RSE de La Banque Postale.

 

 

Maxime Quenin-Cahn

Maxime Quenin-Cahn devient CEO d’Axa Liabilities Managers en Suisse.

Maxime Quenin-Cahn prend la tête d’Axa Liabilities Managers en Suisse. Diplômé de l’ENA et de Sciences Po et en droit de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Maxime a occupé par la suite le poste de Directeur de cabinet de Denis Duverne pour ensuite travailler 5 ans à la Direction Générale du Trésor avant de rejoindre Axa en 2018. Puis en 2019, il occupe le poste de Chef de cabinet du président du conseil d’administration. Il rejoindra par la suite la filiale suisse d’Axa Liabilities Managers en qualité de Directeur inancier. Depuis février 2023, Maxime est CEO de l’entité dédiée aux contrats en run-off d’Axa en Suisse.

 

 

 

WTW France

Florence Tondu-Mélique

Florence Tondu-Mélique nommée Directrice Générale de WTW France.

Anciennement Directrice Générale de Zurich France, Florence Tondu-Mélique a été nommée Directrice Générale et succède à Anne Pullum, en plus de sa nouvelle fonction, Florence est également Directrice des Activités de Corporate Risk & Broking. Suite à l’obtention de son diplôme au sein d’HEC Paris et de son MBA de la Harvard Business School, Florence a débuté sa carrière chez McKinsey & Company, au sein de la practice services financiers et a occupé plusieurs postes tels que Directrice Générale Opérationnelle de Hiscox pour l’Europe mais aussi divers roles de Direction Executive chez Axa Investment Managers.

 

 

 

Myriem Houfaf Khoufaf

Myriem Houfaf Khoufaf prend la tête du département indemnisation de Liberty Specialty Markets.

Spécialiste indemnisation depuis quatre ans et diplômée de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Myriem succèdera à Serge Davidoux et prendra ses fonctions le 1er octobre 2023 en qualité de Directrice Indemnisation.

 

 

 

Ludovic Andrevon

Ludovic Andrevon est nommé Président du Conseil d’Administration d’Ipeca au titre du collège des participants. 

Ludovic Andrevon, représentant de la CFE-CGC dans le collège des participants, prend, pour deux ans, la présidence d’Ipeca et succèdera ainsi à Philippe Pezet (Medef). Par la même occasion Mikaël Butterbach (Medef) est nommé vice-président au titre du collège des adhérents. Ingénieur de formation, Ludovic débute sa carrière au sein d’Airbus Helicopters. Il a endossé le mandat de Coordinateur CFE-CGC dans le groupe Airbus. Il a également été Délégué Syndical Central CFE-CGC de Airbus Helicopters. Depuis mai 2016, il préside la CFE-CGC Aéronautique Espace et Défense.

 

 

Oliver Wild

Oliver Wild renouvelé pour un nouveau mandat à la présidence de l’Amrae.

Titulaire d’une maîtrise de finances et comptabilité à l’ESIAE et d’un Master en Développement Durable de la Macquarie University de Sydney, en Australie, Oliver a aussi suivi le programme International directors programs, corporate gouvernance à l’Insead. Il commence sa carrière à Sydney en 2000 en qualité d’auditeur au sein du pôle conseil des services au développement durable et changement climatique de KPMG. Puis il rejoint Veolia en France au sein de la direction de l’audit interne en 2019.

 

 

 

Philippe Thouron

Philippe Thouron prend la présidence du GIE AG2R.

Philippe Thouron a été nommé en tant que président du GIE AG2R. Titulaire d’un brevet de maîtrise de coiffure, il a effectué toute sa carrière dans cette branche. Il devient par la suite administrateur d’AG2R La Mondiale en 2003. Il est aussi vice-président de la SGAPS AG2R La Mondiale, il a été Administrateur de l’organisme commun des institutions de rente et de prévoyance (Ocirp) et Administrateur section professionnelle d’un opérateur de compétence (OPCO). Enfin il est aussi membre de l’Union nationale des organismes complémentaires d’assurance maladie (Unocam) et dirige également une entreprise de conseil.

 

 

Christian Crétier

Christian Crétier devient vice-président du GIE AG2R.

Christian Crétier est juriste de formation. Depuis 2002, il est Secrétaire fédéral de la Fédération FGTA-Force ouvrière, Administrateur du groupe Isica, puis d’AG2R La Mondiale depuis 2003. Il est aussi président d’AG2R Agirc-Arrco et du Pôle alimentaire AG2R La Mondiale, mais aussi membre des conseils d’administration de l’association sommitale AG2R La Mondiale et d’AG2R Prévoyance.

 

 

 

Sources :

News Assurances Pro, Nominations : Allianz France promeut deux collaboratrices

L’Argus de l’Assurance, CNAM : trois nouveaux membres nommés

News Assurances Pro,Nomination : Frédéric Traimond monte en grade chez Vaudoise

L’Argus de l’Assurance, Helvetia : un nouveau directeur général

L’Argus de l’Assurance, Nouvelle directrice financière pour la Banque Postale

News Assurances Pro, Amrae : Oliver Wild reconduit à la présidence

News Assurances Pro, GIE AG2R : Nouvelle présidence paritaire